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Ça y est, c'est le point de chute. C'est dès maintenant que j'ai décidé de devenir moi-même. À travers la vie de fous, petite pause pour se reconnecter avec les vraies affaires...

samedi 20 mars 2010

Est-ce qu'on parle trop de sexe!?

Une épineuse question que voilà?

Je ne sais pas trop en fait...c'est la question que je me suis posée en ouvrant mon portable. Selon des féministes frustrées non-baisées, des vieux blasés, oui... assurément.
Selon moi, je ne crois pas. 
Pour sur, il y a sur-utilisation du sexe ou de la sexualité dans les pubs pour vendre n'importe quoi...nottament aux hommes. Une pitoune pour vendre n'importe quelle bebelle. Perso, je serais bien plus insulté comme mâle qu'on croît me vendre quelque chose hors contexte en me montrant une demi paires de boules que comme femme parce qu'on utilise son corps pour vendre la dites cochonnerie. 

Moi, comme femme,je peux continuer à penser, puisque le marketing dicte la voie, que je n'ai qu'à bien utiliser mes attributs pour obtenir ce que je veux d'un mec. En gros,ça montre que les gars pensent encore avec leur verge plus qu'avec leur tête. Comme féministe, je trouve ça cave... mais comme fille, je sais que ça marche. Pas fort, les boys...anyway!

Bref, pour revenir au sujet, quand je regarde la télé, les pubs, les débats, les journaux, les revues, on parle bien plus de cuisine, de politique, de religion, de violence, d'amour, de catastrophe, des vedettes, de cinéma que de sexe. Vrai!?

Alors, on prend ça où? Société trop sexuée?

Même avec les amis, on philosophe, on argumente, on parle sociologie, du temps qui passe, de musique, d'art. Pas la moindre idée du nombre de fois par semaine...ou par moi. De leurs habitudes au lit,  de la longueur de leur pénis (tout les gars l'ont déjà mesurée), de leurs fantasmes, de s'ils sont bruyants ou non, des objets sexuels utilisés, des muscles du périné post accouchement...

Le sexe, même en 2010, reste sacré, privé. Les gens ont peur de parler de sexe. Peur de se faire juger peut-être... ou simplement veulent-ils garder cela pour eux, comme si personne ne baisait ou n'aimait les sexe et en entendre parler!!

 Je vois toujours pas où on parle trop de sexe...


9 commentaires:

  1. La question qu'on devrait se poser, à mon avis, serait plutôt celle-ci: "Peut-on trop parler de sexe?"

    Je ne sais pas.

    ***

    Le paradoxe, c'est qu'on se croit dans une société émancipée alors qu'inconsciemment, on a conservé le même cadre de valeurs judéo-chrétiennes. Le sexe est encore souvent associé à la culpabilité, la honte, l'impureté, etc.

    Parler de sexe ouvertement, pour plusieurs, c'est encore du dernier mauvais goût. J'en parle partout et sans pudeur, et y'en a plusieurs qui me regardent comme un extra-terrestre. Dis donc, t'es né dans une feuille de chou? Transporté par une cigogne? Génération spontanée? Je n'ai jamais compris ça.

    Comme chantait Yvon Deschamps: "Les fesses, si y'en avait pas on serait pas là!"

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  2. On ne parle jamais trop de n'importe quoi, c'est pas mal ce que je pense.

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  3. Moi je ne crois pas qu'on parle trop de sexe!!Étant une femme comblée, c'est certain que je ne peux pas parler pour une féministe frustrée, mais je crois même qu'on en dit pas assez...Je pense que le sexe c'est la normalité des choses entre un homme et une femme et que ca ne devrait pas être tabou dans une conversation!!Alors parlez-en en bien ou en mal mais parlez-en!!!!!:)(pour ceux que cet émoticone pourrait choquer( pour faire référence au billet précédent), je suis désolée mais je trouve que ca se met bien dans un texte, un mail ou bien un commentaire comme celui-ci pour expliquer ce qu'on veut dire sans le dire vraiment)....=P

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  4. C'est vrai que le sexe est encore tabou. Et tout ce qui l'entoure d'un peu différent, comme l'infidelité, le manque de passion, la platitude au lit, etc. Perso, je n'en parle pas avec tous mes amis, sachant que certains y seront réfractaires...
    Et en plus de ne pas en parler assez, je pense qu'on ne le fait pas assez non plus, tant qu'à y être... C'est beau de parler, mais encore fait-il agir !!!

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  5. Je ne pense pas que l'on parle trop de sexe.

    Le problème c'est que quand on en parle on le fait mal avec trop de retenue et pas assez de ''senti''. On en garde trop et on en donne pas assez. C'est pourquoi on en parle pas souvent; on est emmerdant. Et pourtant si...

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  6. L'Pénis: Le sexe? Tabou? Mais voyont! Tout le monde aime parler de sexe.

    La Tête: Mais pas avec n'importe qui. À moins que tu t'apelles SP4M avec un pénis sans retenue...

    L'Pénis: Là ou il y a de la gêne, il n'y a pas de plaisir. C'est-ce que je pense.

    SP4M: Bref, comme dirait volage, les gens avec qui on ne veut pas parler de sexe sont probablement les gens qui le font mal. J'ai pour mon dire que n'importe quel sujet peut être discuter, si on le fait bien, si on s'Adapte à la personne devant nous. Évidement, il y aura toujours des exceptions... comme tes grand-parents, je ne me vois même pas essayer. Hé hé.

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  7. Je crois que si on en parle trop, c'est qu'on n'en fait pas assez.

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  8. Bon. Je suis sexologue. Et oui, on parle de cul en masse...de sexualité..euh non!! On fait des blagues, on en rit, on entend des messages pas clairs, mais sommes-nous à l'aise de parler de sexualité et le fais-on réellement??

    Je ne crois pas non. Qui parle de sexe vraiment avec son ado, par exemple? et je ne parle pas de moraliser sur les ITS, les grossesses prématurées, la contraception, les abus, l'inceste et les agressions sexuelles...non, parler de sexe comme étant SAIN et normal, beau, tendre, intime, plaisant, olé par moments....! Bref, non, on parle pas trop de sexe, c'est certain. La preuve, on a retiré les cours d'éducation à la sexualité dans les écoles, et les jeunes, très jeunes, vont magnifiquement chercher leurs "infos" sur le net...alors, oui, parlons-en pour vrai, ne cessez jamais de grâce!!

    Et en passant, madame la blogueuse, les féministes frustrées proviennent du concept du féminisme des années 70...car malheureusement, il y a du radicalisme dans tout et ce sont ces extrêmes que l'on se souvient...mais étant mi-même une profonde féministe, il faut se rappeller que les 5 valeurs véhiculées par mon mouvement ne sont que très simples, soient la paix, la justice, l'égalité, la solidarité et la liberté...n'est-ce pas la base du société épanouie...? alors, les frustrés peuvent facilement être femmes ou hommes et de tous âges et nationalités...!!

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  9. Je sais, je sais...c'est que vous êtes nouvelle ici mademoiselle. Alors lisez ceci:
    http://lachutedelapomme.blogspot.com/2010/02/je-suis-une-feministe-sur-le-cuir.html

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