Bienvenue

Ça y est, c'est le point de chute. C'est dès maintenant que j'ai décidé de devenir moi-même. À travers la vie de fous, petite pause pour se reconnecter avec les vraies affaires...

mardi 21 décembre 2010

Une agréable rencontre...en entrevue avec une imparfaite!

Je ne discute pas souvent ici de ma vie familiale.

Aujourd'hui, je fais une petite exception!!! 

À mon habitude, je vais plutôt lire et discuter sur des sites où le sujet y est mis en avant plan. Il en pleut des sites de familles, de mamans et de bébés. De bons sites intéressants, divertissants et authentiques... un peu moins.

Je navigue par contre souvent sur les eaux du site Le ciel est bleu, la mère est calme. J'aime la façon dont sont écrits les billets, le ton rigolo, la dédramatisation de situations parfois cocasses. Plusieurs de vous le connaisse déjà, ou ont été faire leur tour sur l'ancien site "Imparfaite, et alors" ou connaissent peut-être le livre que les co-auteures du blog en ont tiré. Un autre bébé est d'ailleurs en route!

C'est donc par l'entremise de ce site que j'y ai rencontré Julie, qui par le fait même a su que nous étions une famille qui adorait bouger, visiter, voyager, découvrir.
Le temps d'un interview, j'ai livré mes secrets de voyage en voiture. Un calvaire parental! 



En espérant qu'en ce temps des fêtes, cela facilite la vie.... Bonne lecture!


Pour lire la deuxième partie, cliquez ici!

samedi 27 novembre 2010

jeudi 25 novembre 2010

Un coup de coeur à partager!

Je vous partage mon coup de coeur pour le blog Deuxfamille's blog.

Deux familles, c'est Marie, 40 ans, maman de 5 enfants. Une grande voyageuse.
Elle a décidé de quitter son confort pour Haïti, pays dévasté, où elle a déjà vécu 4 ans. 
Avec elle, elle amène ses deux plus jeunes filles de 12 et 14 ans. Elles y sont depuis septembre.

Elles y sont pour remettre sur pieds deux familles qui ont tout perdu. Le tout en un an.
C'est leur projet, leur contribution. Wow! Elles y vivent avec presque rien, comme eux.



Marie m'impressionne! Je l'admire. C'est une Belle Âme....

Elle nous raconte sa vie là-bas d'une façon amusante et intègre. J'aime bien Marie. On a l'impression qu'elle nous parle personnellement. Ponctue de quelques sacres mérité, décrit l'absurdité de ce qu'elle voit et entend.
Passionnant!
Je vous invite à la lire et à contribuer à son projet en le faisant connaître. 
C'est un par un qu'on peut changer les choses, mais quand on se serre les coudes, on fait de petits miracles.



Vous pouvez l'aider à remettre sur pieds deux familles en contribuant:
sur PayPal, verser votre âge à : larocquemarie@yahoo.fr.

Et lisez-la, encouragez-la... elle en aura bien besoin.

lundi 8 novembre 2010

Une histoire dont la fin reste inconnue. Opinion sur le cas Khadr.

Suite aux trois derniers billets sur Omar Khadr que vous pouvez consulter ici:
Je me sens plus à l'aise de formuler mon opinion. J'avais une sensation bizarre de manque d'informations pour me former une idée claire et c'est principalement pour cette raison que j'ai écrit ces articles qui relatent une foule d'informations dont la plupart m'étaient inconnues. 
Je me suis aperçue que les médias canadiens français contenaient peu d'informations sur Khadr et beaucoup d'infos relatives à la politique. Mais bon, on dit qu'on n'est jamais aussi bien servi que par soi-même, et je tenais à partager mes "découvertes". Ceci étant dit...

Un terroriste-enfant-soldat canadien

Omar Khadr est né ici. Il est canadien, bien qu'il n'ait vécu que sporadiquement à Toronto. On ne doit ni oublier ce fait, ni qu'en 2002, il avait quinze ans lors de son arrestation. Il est donc ici question d'un enfant-soldat. Selon les critères de L'ONU, il entre dans cette définition et a été reconnu comme tel. Il aurait donc du être traité en ce sens par le gouvernement américain et le gouvernement canadien, selon le Protocole facultatif à la Convention relative aux droits de l'enfant, ratificatié en 2000. Khadr aurait du bénéficier d'une protection particulière aux enfants engagés dans des conflits armés. Ses droits, garantis par la Charte des droits et libertés, ont été bafoués et cela a été reconnu par la Cour Suprême du Canada. Le refus de le rapatrier pendant des années est une violation grave. 

La justice Canadienne...honte à nous.

Je suis déçue de mon gouvernement, mais ce n'est ni la première, ni la dernière fois que ça arrivera. 
J'aurais aimé que soit entendues les recommandations de L'ONU et de la Cour Suprême du Canada. J'aurais voulu que ses droits constitutionnels soient respectés. Principalement, son droit à la sécurité. Comme enfant, il aurait du bénéficier d'une protection adéquate, d'un procès dans des délais raisonnables, en bref, de tout les droits relatifs à la protection des droits de l'enfance.  Khadr a été reconnu comme ayant été recruté illégalement et contre sa volonté.

Aurais-je voulu son rapatriement? Aux premiers abords, non. Mais cela aurait peut-être du être fait....

Il aurait du bénéficier d'une détention dans une prison adéquate et "sécuritaire", en plus de bénéficier de la protection du Canada en ce sens. Ce qui se passe à Guantanamo est nébuleux, ce n'est certes pas la place pour un jeune de 15 ans, quel qu'il soit. Son transfert dans une autre prison américaine aurait du être fait et la reconnaissance de la violation de ses droits auraient du être entendue. Il aurait du être protégé par son pays qui interdit l'abus, la coercition et la torture. Il aurait du avoir droit à un statut protégé et à une réhabilitation., vu son jeune âge et son statut de "victime" comme enfant-soldat.  Sa détention était illégale. C'est une question de  droits fondamentaux, de morale et d'intégrité qui entre en conflit avec mon système de valeurs personnelles. Khadr, comme tous les autres détenus occidentaux de Guantanamo (et en mon sens, les non-occidentaux aussi. Cette prison doit, comme cela a été promis, être fermée) , aurait du en être sorti, sans pour autant retrouver sa liberté. Il demeure un flou juridique contestable!

Aurais-je voulu un procès canadien? Ma pensée première: pas du tout.

Il a commis un crime contre les Américains, il est donc normal qu'il soit jugé en ce sens. Par contre, il aurait du avoir droit à un procès juste et équitable. La présomption d'innocence lui a été refusée. Il n'a pas eu droit a un procès dans un délai raisonnable devant une cour de justice impartiale mais devant un tribunal militaire américain. Les commissions militaires américaines acceptent en preuve les déclarations sous contraintes et on le droit de refuser de divulguer des preuves discriminatoires aux avocats de la défense pour des raisons de sécurité nationale.
La violation de  la primauté du droit et la poursuite illégale des enfants soldats, en conformité avec les normes du droit international humanitaire, est toujours active aux États-Unis et nous n'avons rien fait. Le Canada est complice dans l'affaire Kadhr. Complice de violations de ses droits humanitaires, peu importe les actes ayant été commis ou non. Je crois qu'il est possible pour le Canada de l'admettre, sans pour autant remettre l'issue du procès en question. Bref, j'ai toujours honte!

Un enfant pas comme les autres maintenant adulte.

Les actes commis par Omar Khadr, comme bien d'autres de ses co-détenus, sont horripilants. Aucun doute là-dessus. Il provient d'une famille de terroristes, des musulmans radicaux. Il a été endoctriné à détester et à combattre les gens de son propre pays d'origine dans lequel il veut et va retourner. S'il n'était pas conscient à 15 ans, bien que j'en doute fort bien, de l'intention et de la gravité de ses actes ou qu'elles étaient dictées dans une obligation d'obéissance, je pense que nous n'avons vu que la pointe de l'iceberg dans ce qui a été relaté à son procès. Je persiste aussi à croire qu'Al-Qaïda avait sûrement pour lui de grandes ambitions. Je ne suis pas malheureuse au sens propre qu'on ait stoppé un terroriste dans sa montée dans le réseau. S'il n'était pas entièrement endoctriné avant sa détention, son passage à Guantanamo et ses relations avec ses co-détenus ont sûrement eu tôt fait de finir le travail. Il s'y est fait de nouvelles connaissances, des amis, des alliés, qui ne sont assurément pas recommandables. Son rêve le plus cher est de quitter Guantanamo, ce sera chose faite bientôt. Un détenu réhabilitable? Laissez-moi en douter. Trop peu, trop tard. L'aurait-il été avant cela? Je persiste à douter...
C'est tout sourire, satisfait et soulagé qu'il est sorti du tribunal pour retourner en cellule à Guantamo pour la prochaine année. Il sera incarcéré au camps 5, isolé en cellule du reste de la population carcérale, dans des détentions sévères à sécurité maximale. De quoi cogiter en paix avant son arrivée ici.

Ce qui m'inquiète...
Qu'adviendra-t'il d'Omar Khadr à sa sortie de prison? Considéré plus comme une victime que comme un criminel de guerre, il aura sans doute son "heure de gloire". Canonisé par les médias, louangé pour son courage et sa dignité, films, livres, reportages l'attendent dès son entrée en sol canadien. 1700 nouvelles sur Khadr ont été écrites par la SRC. Pourtant, je parie que beaucoup d'informations lues ici vous étaient inconnues. Il reste pourtant qu'il s'est déclaré coupable et que c'est un criminel. On doit selon moi aussi garder en mémoire que Khadr risquait la prison à vie s'il ne plaidait pas coupable. Cela n'implique pas qu'il le pense vraiment, ni qu'il ressent du remord face à ses actes. Il n'a que reconnu des faits. On sait aussi que l'islamisme radical règne à Guantanamo.
Khadr est attendu par sa famille. Cette dernière est assurée que dès sa sortie de prison, il aura  sa vengeance, empreint de valeurs anti-occidentales.


Omar Khadr
envoyé par TheEconomist. - L'actualité du moment en vidéo.

On ne sait toujours rien de son emprisonnement en sol canadien. Aura-t'il droit à une libération conditionnelle au tiers de sa peine? A-t'il un potentiel de réhabilitation? Sera-t'il sous haute surveillance à sa sortie? Omer Khadr a-t'il renoncé au Djihad...A-t'il renoncé à Al-Qaïda? Sommes-nous toujours ses ennemis? Le réseau lui accordera-t'il son soutient à la suite de son emprisonnement? Est-il toujours une menace à la sécurité nationale? Qui plus est, Omar Khadr n'a pas été protégé par le Canada. En tiendra-t'il rigueur? Qu'adviendra-t'il d'Omar Khadr dont seul le nom est évocateur internationalement mais qui l'était déjà par son paternel dans le monde des radicaux islamistes. Pourra-t'il quitter le pays, aura-t'il son passeport pour la Gloire?
Ce sont tous des questionnements auquel on ne peut répondre. Les États-Unis s'en lave les mains, le Canada se ramasse avec la patate chaude qui aura tôt fait de refroidir....et fera bonne figure pour avoir permis des conditions de détention plus qu'acceptable à un homme reconnu coupable de terrorisme.

J'hallucine? Bien non!

On ne veut pas d'une Karla Homolka comme voisine. Une des pires déviante sexuelle, violeuse et meurtrière. Suite à sa libération, on lui avait appliqué des restrictions strictes sur ses faits et gestes qu'elle devait rapporter. Quelques semaines après, un jude a défait ce jugement, indiquant que la loi devait être respectée et que ces restrictions étaient illégales puisque qu'elle avait accompli l’intégralité de sa peine d’emprisonnement, soit douze ans d'emprisonnement pour deux homicides pour lesquels elle avait plaidé coupable. Elle se voit cependant encore comme une victime de son ex-mari qui l'aurait manipulé. On croît qu'elle vit maintenant dans les caraîbes avec son conjoint et leur fils. Mais on ne sait trop où elle est puisqu'elle est libre.

On aura bientôt un nouveau voisin...libre.
L'université King's d'Édmonton est prêt à l'accueillir et à admettre son admission à sa sortie de prison. Rappelons qu'il a une 4ième année et que cette université est reconnue hautement catholique. Mais que ne ferait-on pas pour avoir un tel héros célèbre dans nos institutions hummm!? Reste à voir s'il répondra à l'invitation!!! Pas sûre!

Bienvenue chez toi, Omar!

Soyez heureux! Omar Khadr sera sous peu libéré et vous pourrez dire à vos amis facebook que votre nouveau  voisin fait ses ablutions dans sa nouvelle piscine creusée payée par les milliers de dollars en entrevue et par vos taxes, tout en refusant votre invitation à prendre un verre de vin avec vous, espérant et complotant peut-être anonymement se faire sauter quelque part et ainsi être pardonné par Allah de n'avoir tué qu'un seul non-croyant  et atteindre ainsi son paradis selon le livre Saint. Ou peut-être pas...L'avenir nous le dira ou on n'en saura rien!

33 v60à62 : « Certes, si les Hypocrites, ceux au coeur de qui est un mal et ceux qui tremblent ne cessent point, à Médine, Nous te mettrons certes en campagne contre eux .Ensuite, ils n'y resteront tes voisins que peu [de temps]. Maudits, quelque part qu'ils soient acculés, ils seront pris et tués sans pitié, selon la coutume d'Allah à l'égard de ceux qui furent antérieurement. Or, tu trouveras la coutume d'Allah non modifiable.»

vendredi 5 novembre 2010

Omar le jeune terroriste.

Pour lire la première et la deuxième partie ce cet article, cliquez ici et ici.

 Khadr un terroriste?

Aux États-Unis, Omar Khadr est considéré comme un ennemi combattant illégal.
Sur une bande vidéo, retrouvée dans les grabuges sur les lieux du bombardements américain où se trouvait Khadr et où on suspectait des activités d'Al-Qaïda, on voit un homme enseigner les rudiments de détonateurs de mines terrestres. Dans l'assemblée se trouve le jeune homme, lequel on peut observer mettre en place des dispositifs de tirs. À cet endroit était fabriquées et installées des bombes terrestres. On voit plus tard les membres du groupe les ensevelir en bordure de route.
 
Le père de Khadr, Ahmed, croyait fermement que l'Afghanistan devait être un État musulman et que les États-Unis sont des ennemis jurés de l'Islam. Son frère, Abdurrhaman, affirme que sa famille et lui ont été amené là-bas pour se battre pour l'Islam. Les musulmans extrémistes sont alors en guerre sainte, le Djihad, lorsque les tensions ont commencées à être plus fortes et que l'Afganistan a été bombardée par les États-Unis en 2001. Les Khadr y ont vu là une bonne raison de se battre et de mourir en martyr. Son frère Abdul Karim, paralysé suite à des tirs ennemis, affirme qu'il est désolé de ne pas être décédé ce jour-là car cela lui aurait permis d'atteindre le paradis, où 72 vierges l'y auraient attendu.

Là où la théorie fait place à la pratique

En 2000, Omar Khadr apprendra les rudiments du Djihad avec Cheikh Issa, un clerc d'Al-Qaïda. Pendre un espion si on le capture, tuer un soldat musulman s'il est capturé, prendre les armes d'un ennemi décédé et que tuer des Américains, non-croyants, est justifiable. Khadr comprendra alors que ces actions visent à aider Al-Quaîda dans le djihad contre les États-Unis.

Avant 2001, lors de plusieurs voyages avec son père, Omar et sa famille visiteront plusieurs camps d'entraînements d'Al-Qaïda. Il a fourni de nombreux renseignements aux États-Unis sur leur fonctionnement et leur nature. Ces camps étaient en partie financés par son père, Khadr affirmera qu'il connaissait ces détails et avouera avoir rencontré plusieurs hauts dirigeants du réseau. Il avait alors de profondes connaissances du réseau et de ses objectifs. Il est alors considéré membre actif et sa mission est de cibler et tuer des Américains, civils ou non, ainsi que les forces de coalition, dont fait partie le Canada.

À l'été 2002, Khadr suivra une formation qu'il savait illicite sur le maniement des armes à feu.
Il a alors rejoint une cellule terroriste à titre de traducteur entre celle-ci et d'autres d'Al-Qaïda. Cette cellule était spécialisée dans la fabrication de bombes artisanales. Elle était localisée dans le but précis de tuer des Américains. Khadr a été en mesure de décrire précisément la construction et la plantation des engins explosifs. Il a volontairement appris ces rudiments.

Au même moment, il a aussi espionné le mouvement des troupes américaines en Afganistan afin de déterminer l'emplacement des bombes et ainsi maximiser leurs effets. Le nombre et le type de véhicules utilisés étaient répertoriés, de même que la distance entre chaque véhicules, la vitesse et la direction des convois.

* Sur cette photo, on présume qu'il s'agit d'Omar Khadr


Le champs de bataille
Ces faits sont tirés du plaidoyer de culpabilité d'Omar Kadhr émit en octobre 2010.

Avant leur arrivée, Khadr et ses compatriotes apprennent que les troupes Américaines arrivent, ce qui permet au dirigeant de la cellule de fuir. Deux interprètes Afghans les somment de sortir. Ils font alors feu sur eux, les tuant sur le coup. Un échange de coups de feu de quatre heures débutent.  Plusieurs chances de cessation sont données par les Américains mais ils essuient leur refus. Dans l'enceinte se trouvent femmes et enfants. Ils pourront à un moment quitter et trouver la sécurité auprès des forces américaines. Khadr décide sciemment de rester et de combattre les Américains. Ses compatriotes et lui font un pacte de se battre jusqu'à la fin. Khadr est armé d'un AK-47 et d'un pistolet. Il est prêt à combattre. L'appui aérien arrive et deux bombes de cinq cent livres sont larguées et il sera blessé par des éclats à l'oeil et à la jambe.

Croyants que tous sont décédés, les américains pénètrent dans l'enceinte où ils recevront des tirs ennemis. Ils abattent le récalcitrants. Une grenade est alors lancée par Kadhr, blessant mortellement un médecin militaire. et en blessant un autre qui perdra la vue d'un oeil. Il est alors convaincu qu'il mourra pendant la bataille et tente de tuer le plus d'Américains en son pouvoir. Il reçoit alors deux tirs au torse. 

Il sera capturé, ayant en sa possession une arme chargée et des grenades à proximité. Il recevra des secours médicaux sur place pour ses blessures et est évacué à l'hopital de la base militaire de Bagram. Il est alors le seul survivant ennemi de la bataille.
Il subira une chirurgie pour ses blessures qui lui sauvera la vue. Après deux semaines à Bagram, il a été transféré à la prison de Guantanamo Bay.

En 2002, après son arrestation, Omar Khadr avait lui-même déclaré : « Je suis un terroriste entraîné par Al-Qaïda ». Il a aussi mentionné que tous les musulmans devraient se battre contre les non-croyants et que tous les pays les pays devraient être inquiets et ne pas interférer dans les problèmes des autres. Il dira être très heureux d'avoir pu tuer un soldat Américain.

À son procès, tenu devant un jury militaire, il ne présentera pas de défense aux cinq chefs d'accusation et plaidera coupable. Des aveux controversés pour plusieurs, puisqu'obtenu sous la torture et la contrainte, selon les allégations de Khadr. 


Bien que condamné à 40 ans de prison par le tribunal militaire, une entente a été conclue avec Khadr contre son plaidoyer de culpabilité, limitant ainsi sa peine à purger à huit ans, dont une supplémentaire à Guantanamo et les sept autres suivant un transfert dans une prison canadienne.

L'autre côté de Guantanamo

Au cours des huit dernières années passées à Guantanamo, Khadr réfutera les allégations jusqu'à son procès. Il profitera de son séjour pour mémoriser le Coran, se refusant à suivre des cours occidentaux. Depuis deux ans, il séjourne au camps 4, le plus souple de Guantanamo. Il y dirige souvent la prière., annoncée cinq fois par jour. Dans ce camps, les détenus ne sont pas toujours en cellules isolées et peuvent alors discuter longuement.On lui reconnaît une influence sur ses pairs au sein de la prison.

La base de Guantanamo se veut un centre de détention pour des personnes arrêtées par les forces américaines, principalement en Afghanistan, dans le cadre de la "guerre contre le terrorisme" décrétée par les Etats-Unis après les attentats du 11 septembre 2001.

Évalué par le psychiatre Michael Welner, ce dernier affirmera que Khadr est un individu « très dangereux »  présenta peu ou pas de remords pour avoir tué un soldat, qui « a mariné dans un environnement musulman radical » avec ses compatriotes de prison. Il l'a qualifié de«rock star de Guantanamo » qui est aimé et adulé par ses compagnons de détention pour avoir tué un militaire américain. Il affirme qu'il est un islamiste radical, prêt à grossir les rangs d'Al-Qaïda dès qu'il sortira de prison. Il a cependant conclu qu'il ne présentait aucun trouble psychologique. Aucun autre psychiatre n'a par contre révisé son évaluation bien que ce fût la première fois qu'il interrogeait un "djihadiste radical".

mardi 2 novembre 2010

L'enfant soldat

Je me rends compte qu'il me faudra assurément trois billets informatifs sur Omar Khadr avant d'arrêter mon opinion sur la chose... tout un dossier, beaucoup d'infos(trop) à condenser... Vous pouvez lire le premier ici.

L'enfant soldat

Dès sa naissance, Omar Khadr a trempé dans l'extrémisme. Bien que né au Canada, il a été élevé et a fait sa scolarité au Pakistan, sa mère souhaitant tenir ses enfants à l'écart du monde occidental et de ses "mauvaises influences sociales". Son père y a fait la connaissance de ben Laden, ils vivront sur sa propriété familiale pendant quelques temps. En 1995, alors âgé de 9 ans, il a passé un an à dormir au sol, au chevet de son père, emprisonné et hospitalisé suite à une grève de la faim pour protester contre son arrestation lors des bombardements de l'ambassade du Pakistan.

À l'âge de 11 ans, il demande à faire les camps de ben Laden en Afganistan. Sa mère proteste, son père accepte. Il sera alors entraîné comme soldat. À l'ordre de son père et parlant trois langues, il sera dès lors traducteur pour les combattants d'Al-Qaïda.

Omar Khadr était mineur lorsqu'il a commis ses crimes. Il avait quinze ans lors de son arrestation en 2002. La charte internationales des droits ainsi que celle des États-Unis exigent de fournir aux enfants de moins de vingt et un ans des soins et une protection spéciale, y compris une protection juridique.

Selon le Protocole facultatif à la Convention relative aux droits de l'enfant, concernant l'implication d'enfants dans les conflits armés, adopté en 2000 par l'Assemblée générale des Nations unies, l'âge limite pour participer à des combats dans les pays signataires a été relevé de 15 à 18 ans.

Les droits internationaux de l'enfance de Omar Khadr ont  donc été violés. Cette convention des droits de l'enfance a été signée par les États-Unis et le Canada en 2000. Ils n'ont jamais reconnu le statut d'enfant utilisé à des fins de conflits  armés à Omar Khadr. Les autres enfants de Guantanamo ont été libérés en 2003. Reconnu par l'ONU; Khadr est, selon ces-derniers, un enfant-soldat.
  • Les normes internationales prévoient que les arrestations et la détention d'enfant doit être utilisée comme mesure de derniers recours, pour le plus cours laps de temps et traitées dans les plus brefs délais. - Khadr a attendu 8 ans avant d'avoir son procès, emprisonné à Guantanamo. il n'a été accusé de ses crimes qu'en 2006.
  • Tout enfant privé de sa liberté a droit d'avoir rapidement accès à une aide juridique appropriée. - Khadr a eu droit a un avocat en 2004, deux ans après le début de sa détention.
  • Le droit international prévoit que tout enfant privé de sa liberté sera séparé des adultes sauf dans des cas exceptionnel où il n'est pas dans l'intérêt de l'enfant d'en être séparé. - Khadr n'a pas disposé de cette mesure et ce, même après la séparation des adultes et des enfants dans des bâtiments distincts à Guantanamo. Ce privilèege lui a été refusé malgré son statut de mineur à cette époque
  • Les enfants détenus ont droit à des soins spéciaux et de l'assistance, y compris le droit è l'éducation et aux loisirs. - Les autres enfants détenus ont pu avoir accès à des travailleurs sociaux, à des tuteurs et à des loisirs, ce qu'on a refusé à Khadr.
  • Les enfants détenus ont droit de garder contact avec leur famille par téléphone et par des visites. - Il a été autorisé à un téléphone à sa famille en cinq ans. Aucune visite ne lui a été admis.
  • Les mineurs ont droit d'avoir accès à des systèmes de justice spécialisés en justice pour mineurs, avec des juges en ce sens, des procureurs et des avocats formés en droit de l'enfance. -Aucune attention n'a été portée en ce sens.
Pour les Américains, Omar Khadr demeurera un combattant illégal de 15 ans et devra répondre de ses actes devant un tribunal pour adultes.

Omar Khadr affirme avoir été torturé à l'hopital de Bagram puis à Guantanamo. Enchaîné, roué de coups, privé de sommeil, laissé à uriner sur lui-même.

Il fût d'abord interrogé par un soldat condamné pour torture ayant entrainé la mort d'un prisonnier à Bagram, lequel on a par la suite reconnu l'innocence. 
On a par la suite modifié la définition de "torture", qui était illégale aux États-Unis. Toujours illégale, le service juridique du département américain de la justice émet un mémo et la redéfinie comme suit: 
Pour qu'il y ait torture, il faut causer des lésions qui entraîne soit la défaillance d'un organe ou une mort appréhendée. Dans ce mémo, on revoit aussi certains gestes qui pourrait ne plus être considérés comme de la torture envers les prisonniers américains soupçonnés de crimes de guerre. Entre autres, couper, mordre, trancher le nez, l'oreille ou la lèvre. Couper ou paralyser la langue. Crever un oeil. Couper ou paralyser un membre. Lancer ou verser sur une personne de l'eau bouillante, de l'acide ou toute autre matière corrosive.*
*http://www.radio-canada.ca/emissions/enquete/2008-2009/Reportage.asp?idDoc=66148
Ces programmes existent toujours.

Le premier interrogatoire enregistré sur vidéo avec des représentants canadiens en 2003 fait la preuve qu'il a été torturé par les Américains. Il a été rendu public par la cour suprême du Canada. Cette dernière affirme que le Canada a été complice de torture dans le cas de Khadr. Ils ne peuvent cependant pas être tenu responsables. On voit Omar Khadr demander la protection contre les autorités américaines.

Il avait été préparé pour les interrogatoires selon le programme américain "frequent flyer program". Il s'agit d'un programme de privation de sommeil. Selon la convention de Genève, on stimule que les prisonniers doivent avoir 4 heures de sommeil par jour. On ne mentionne cependant pas qu'elles doivent être consécutives. Il a subit la privation de sommeil pendant 3 semaines avant ses interrogatoires à Guantanamo.
Dans ce vidéo, Khadr  montrent ses lésions aux interrogateurs canadiens. Les avocats de Khadr affirment qu'ils sont complices de torture pour n'avoir rien fait.

Il a par la suite été puni pour ne pas avoir collaboré avec les canadiens puisqu'il réaffirmait n'avoir rien fait et avoir été dans l'obligation de se retrouver dans ce bâtiment. Il a passé un mois en isolement dans une pièce froide et noire, où tout lui a été retiré.

Tout les détenus ressortissants des autres pays occidentaux détenus à Guantanamo ont été libérés sauf Omar Khadr. Le gouvernement canadien a refusé de s'impliquer. Les méthodes de la comission américaines et les méthodes utilisées à Guantanamo ont été dénoncées par l'ONU et par tous les pays occidentaux sauf le Canada. Le Canada attendait des États-Unis un procès juste et équitable et a toujours soutenu les Américains en ce sens.


Alors comme c'est un dossier vraiment complexe et que les recherches sont vastes, que faire un condensé l'est tout autant, je parlerai du terroriste et d'autres informations sur le séjour de Khadr à Guantanamo dans le prochain billet. Pour lire la suite, cliquez ici.

*Photos: http://obenameur.wordpress.com/2009/08/14/cour-dappel-federale-ottawa-doit-rapatrier-khadr/, http://www.elle.fr/elle/Societe/News/Guantanamo-juger-les-enfants-soldats/%28gid%29/1316199

lundi 1 novembre 2010

Changer son fusils d'épaule

Il s'agit d'un sujet délicat, ouvrant la porte à plusieurs autres. Un billet en 3 temps. Le premier et le second se veulent informatif du cas, le dernier sera un billet d'opinion.



Omar Khadr, en résumé.

Omar Khadr est un Canadien d'origine Pakistanaise de 23 ans. Il a grandit entre le Pakistan et le Canada. À l'âge de 11 ans, son  père l'a envoyé en Afghanistan dans les camps d'entraînement de Ben Laden.  Il y a servi au départ comme interprète pour des groupes de combattants d'Al Qaïda.
Il a été arrêté en Afganistan en 2002 à l'âge de 15 ans par l'armée américaine. Il est emprisonné depuis à Guantanamo, un centre de détention militaire à haute sécurité situé à Cuba. 

Il a été accusé de crimes de guerre, du meurtre du soldat américain Christopher Speer, de complot,de soutien matériel au terrorisme et d'espionnage. 

Il a reconnu sa culpabilité le 25 octobre 2010 et donc, a été reconnu coupable le 31 octobre 2010 des cinq accusations portées contre lui.

Le tribunal l'a condamné à une peine exemplaire de 40 ans de prison. Malgré que le jury de peine militaires ait recommandé qu'il devait purger 40 ans, il est condamné à purger huit ans en détention provisoire en conformité avec l'entente de plaidoyer de culpabilité qui a été rendu public. En échange d'avoir reconnu sa culpabilité, il en fera une à Guantanamo et pourra ensuite demander son transfert dans une prison canadienne pour les sept années suivantes à purger.

Jusqu'ici Omar Khadr avait toujours réfuté les accusations. Pour chacun des chefs, Khadr risquait la prison à perpétuité.

Un beau portrait de famille:

Papa: Accusé d'être membre fondateur et supporter financier d'Al Qaïda, associé d'Oussama Ben Laden. Apparaît dans la liste des suspects des attentats du 11 septembre 2001 contre les États-Unis. Décédé lors d'affrontements entre Al-Quaïda et l'armée pakistanaise.

Grand Frérot 1:  Emprisonné à Toronto depuis 2005, soupçonné d'avoir vendu des armes à Al-Qaïda au Pakistan. En examen pour quatre chefs d'accusation, y compris complot visant à tuer des soldats américains en Afghanistan, de complot pour utiliser des armes de destruction massive et de complot pour possession d'un dispositif de destruction en vue de commettre des crimes violents.

Grande Soeurette: Soupçonnée par les autorités canadiennes d'avoir commis des actes terroristes. A eu Oussama Ben Laden comme invité à son mariage. Des allégations selon lesquelles elle a participé avec son frère, Abdullah, au fonctionnement d'un camp d'entraînement d'Al-Qaïda en Afghanistan dans les années 1990 n'ont jamais pu être prouvées. Libre comme l'air...

Grand Frèrot 2: A participé à des camps d'entraînement d'Al-Qaïda en Afghanistan. À vécu dans l'entourage d'Oussama ben Laden. Emprisonné à Guantanamo en 2001, relâché en 2003 et envoyé en Afghanistan, à titre d'agent double de la CIA, selon ses déclarations. Est rentré au Canada en 2003. N'a été accusé de rien au Canada. Libre comme l'air...

Petit Frèrot: Était présent quand son père a été tué. Il a été blessé. Est rentré au Canada avec sa mère en 2004 pour recevoir des soins médicaux!!! (Et oui!) Ne peut plus marcher. Libre comme l'air...mais paralysé.

Des détails familiaux ici et ici.

La suite, l'enfant soldat et le terroriste. Son séjour à Guantanamo...

*photos:http://www.nationalpost.com/news/story.html?id=2529004, http://reference.findtarget.com/search/Omar%20Khadr/

dimanche 31 octobre 2010

Bonnnnnn, je me sens cheap asteur!

M'excuse Joël.
T'es trop cool. T'as raison, c'est un écoeurant!
T'es un Homme, un Vrai!
Et lui, ben une sale carpette de marde!
Et je t'embrasse tin!

(ceuzes qui comprennent pas voir ici et ici)

vendredi 29 octobre 2010

Mea Culpa à Joël Legendre. Damn JDM!

Dans mon billet d'hier, je vous ai donné une première opinion sur la saga Joël Legendre.

Je suis tombée sur un commentaire de Renart Léveillé où il nous donne un lien à écouter.
Suite à ce petit cours de journalisme de Jean-René Dufort, mon opinion a changé sur l'article de Marc Pigeon.
Et oui, je suis un être censé, intègre, capable de discussion et d'échanges. Je deviens flexible comme un roseau lorsqu'on m'apporte des arguments pertinents. Alors, suite à cette écoute, je me rétracte sur mon opinion du journaliste en question.

Suite à ces nouvelles informations, le journaliste Marc Pigeon a manqué de rigueur et d'étique selon le code de déontologie de la FPJQ. Voici un extrait textuel, mais vous pouvez l'écouter en entier ici.

" Les journalistes peuvent faire mention de la race, des caractéristiques, des orientations sexuelles, des handicaps, lorsqu'elles sont pertinentes. Elles doivent, en même temps être sensible à la portée de leur reportage. Ils doivent éviter les allusions non-pertinentes à des caractéristiques individuelles et particulièrement attentif à ce qui pourrait provoquer des réactions racistes, sexistes ou homophobes."

C'est plein, plein, plein de bon sens.
La nouvelle aurait pu effectivement être traitée, mais d'une autre façon, sans faire mention de l'orientation sexuelle de M.Legendre. Je m'expliquais mal de quelle manière jusqu'à cette écoute.

Aller consulter le code est un exercice que j'aurais du faire avant d'émettre mon opinion, mais je ne suis pas journaliste, je ne suis qu'une simple blogueuse. Alors, je me pardonne...
Merci à Jean-René Dufort pour ces précisions. Tout est plus clair maintenant! En tout cas, pour moi!!!

Si Monsieur Marc Pigeon connaît mal les règles de l'art de son propre métier, il devra en effet en porter les conséquences.


* photo: http://blogues.cyberpresse.ca/lagace/2009/10/23/infoman-electeur-de-tourner-en-rond/

jeudi 28 octobre 2010

La saga de Joël Legendre

 Les médias et les blogs en parlent. Le journaliste Marc Pigeon du Journal de Montréal a publié un article relatant les déboires judiciaires entre  Joël Legendre et son ex-conjoint, révélant par le fait même son orientation sexuelle. Un article bien fait, qui ne fait pas référence à cette "découverte". On fait maintenant état partout de vendetta, d'atteinte à la vie privée, de coming out obligé sur son homosexualité.

Il se peut fort bien que Joël Legendre ne tenait qu'à garder sa vie privée. Le fait qu'il soit gai était un secret de Polichinelle. Ça ne veut pas nécessairement dire qu'il tenait à garder cela secret. Secret et privé sont deux. Comme bien d'autres artistes qui ne tiennent pas non plus à afficher leur vie partout, de même que celle de leur conjoint. Il y en a plusieurs. Il n'est pas un cas unique.

Comme il s'agit d'une requête publique devant les tribunaux, Joël Legendre devait s'attendre à ce que ce soit publié. Par le JDM ou un autre, il s'agit d'informations et de libre accès à celle-ci. Le fait que ce soit une personnalité publique ne fait que mousser la nouvelle. De ce que je sache, il n'y a pas huis clos pour le moment.
S'il s'était agit de sa conjointe et non son conjoint, on en aurait entendu parler aussi dans les journaux. C'est parce que c'est une vedette qu'on en parle. On aurait du cacher que son ex est un homme? Ou son nom? Je ne suis pas d'accord pour le traitement de faveur parce qu'il est gai et que ce n'était pas connu publiquement.

En mon sens, ce n'est pas en jouant à la cachette qu'on combat des préjugés. C'est cheap, peut-être pas nécessaire,  mais c'est la job du journaliste que de couvrir le vedettariat et que d'informer les gens. Personne ne s'est plaint quand les médias l'ont fait à Michelle Richard ou à Nathalie Simard ou à n'importe quelle autre vedette. 

Je ne crois pas que de savoir publiquement qu'il est gai lui porte préjudice. Qui s'en soucie vraiment?
Du reste, si il y a dispute judiciaire chez une personnalité publique, ça vient avec la game que ça fasse les manchettes

Petit rajout...
Je nuance cependant en trouvant regrettable et déplorable que le JDM en ai fait sa page 2. Pour une nouvelle mineure (les problèmes judiciaires qu'a M.Legendre avec son ex), ce n'aura itpas du paraître à cet endroit. On y voit clairement la mauvaise foi du journal qui n'a pas respecté ce-dernier et où on perçoit aisément la nature des intentions par la place qui y est accordée.

J'ai bien aimé lire l'opinion des deux très bons billets de Renart Léveillé et Daniel Lalonde sur le sujet. Différents mais qui portent aussi à réflexion.

Ajout 2: ...!
Je me rétracte sur mon opinion du journaliste ici. 

*photo: http://www.fabuleuse.com/fabuleuse/nouvelle.php?id=48

Un saut de gazelle

Depuis quelques années, ma soeur et moi discutons de temps à autre de notre désir de faire le rallye Aïcha des Gazelles au Maroc. Cette année, il aura lieu en avril 2011. C'est un peu serré pour trouver des commanditaires. Il en coûte 24 000 euros soit environ 34 000$. C'est beaucoup, beaucoup de blé à ramasser en si peu de temps.

Ça doit être une sapré belle expérience par exemple.

Il faudrait vraiment qu'un planche sur le sujet pour 2012.
Ouais...
C'est possible de ramasser tout cet argent pour un évènement qui a lieu au Maroc?
On ferait vraiment une équipe du tonnerre!!!

mardi 26 octobre 2010

Quand on me cherche, on me trouve!

Voici ce qu'on écrit textuellement quelques personnes sur Google et qui les a mené chez moi!!! Ça me fait vraiment sourire toute seule devant mon écran... Je trouve les recherches un peu bizarres! Mais bon!


  • le plus vieux vibrateur   (eeh, un bon vieux concombre!)
  • concour phallique pub  (faut que je fasse des recherches!)
  • pomme a vagin    (ça existe??)
  • maman nul sexy  (nulle comme maman ou zéro sexy?)
  • marier je baise sans capote et je suis enceinte d un inconnus (Doh!)
  • pomme dans l'anus (ça doit êter le même truc que la pomme à vagin)
  • pomme dans le cul  (je les ai même pas compté, et je comprends pas tout)
  • j'ai fait l'amour avec une grosse (ok, c'est des choses qui arrive. Il se cherche un psy?)
  • loin dans l anus  ( hémorroïdes?)
  • quand les bébés chien finissent de sa mère   (ok)
  • plin cul  (plein de fautes!)
  • recherches des femmes marié ou divorsé qui se font peter le cul  (WTF???)
  • chiem et femme porno  (ouan, next.)
  • femme qui chite sur un mec  (un peu extrème...mais s'entendrait bien avec plin cul)
  • aime sentir les petites culottes  (moi, c'est les draps propres, chacun ses goûts)
  • concours du plus fort pénis (ha!? c'est le même ou un autre?)
  • oh yeah fuck me     ( oh yeah, rock on!)
  • vieille fille vu par sexologue  (poooooooouuurquuuuoi!!! la question demeure...)
  • la place du père dans les contes pour enfants     (a du avoir une surprise!!!)
  • adult breastfeeding comptitioan  (comptiti quoi?)
  • gilet laine rimouski (!!!!???)
  • je dirais mme un bel erncule  (c'est drôle, j'ai écrit erncule sur google et j'ai plein de liens)
  • rosebud dans le ventre (les gens de l'urgence vont se marrer)
  • enveloppeuse de penis  (quelqu'un peut me dire ce que c'est?)
  • faire un bon lait fraise (mmmh, pas avec du quick aux fraises...j'essaierais lait+fraises+blender)
  • pomme arck charme (de quoi il parle hen)
  • je n,ai pas de petite culotte ( moi non plus!!!!!!!!)
  • la fellation est-elle une deviance (vivement le retour des cours d'éducation sexuelle)
  • poupoune facebook (je prends-tu ça comme un compliment?)
  • a mes frais cherche femme sexy et chaude pour 8 jours avec inconnu ( OÙ?)
  • mec veu porter culotte de femme (lâches-toi lousse)
  • frigo bambo spm   (sans commentaire)
  • grand mère avec son vibrateur (vive les années 2000 et les images mentales)
  • monsieur net ( fait maison nette)
  • drew pomme (heureux Drew?)
  • lachute recherche patrick duval (moi aussi, ça fat longtemps qu'il n'a pas publié)
Ok c'est assez. J'en ai une foule d'autres. La bêtise humaine me tue. Je vais mourir en riant!

dimanche 24 octobre 2010

Stéréotyper la beauté

Dans mon précédent billet, il était question d'Unilever et du message contradictoire véhiculé dans les campagnes de pubs de Axe et Dove. Vu les quelques commentaires reçus, je me devais de mieux clarifier ma pensée.

Chez les femmes, ils vont jouer sur le terrain de l'affectivité, de l'émotivité et de la dépendance. Ces stéréotypes féminins sont utilisés afin de démystifier l'acceptation de soi et faire en sorte que les jeunes filles s'affirment et s'identifient autrement que par de faux standards féminins dogmatisés par le milieu de la mode. En soi, le fond est bon. C'est ce qu'une société évoluée tente de réussir à changer dans la tête de nos jeunes filles. "Tu es capable d'être belle en n'étant que toi-même et en t'aimant telle que tu es". Aucun problème avec ça. Un modèle de beauté accessible. La campagne est destinée aux mamans de celles-ci.

Là où le bas blesse, c'est chez les garçons. On utilise la montée d'une nouvelle identité masculine dirigée par de nouveaux standards et critères de beauté et de sociabilité pour les influencer dans la quête d'une acceptation sociale au sortir de l'adolescence. On conditionne les garçons à ce qu'on essaie d'enlever de la tête des filles. Par la libido, les fantasmes et le principe du plaisir de Freud, "le ça". Ils n'ont rien inventé. Encore une fois, on utilise des stéréotypes de genre. L'homme est dominant, excitable et confiant. On utilise l'érotisme pour le manipuler, le relayant à un rôle d'idiot dominé par ses pulsions. L'humour est ici utilisé pour faire aimer le produit et tenter d'influencer le consommateur. Non seulement que cela, mais on retrouve la femme dans un rôle de dominée et de poupoune cruchonne. Des publicités sexistes et dégradantes où on utilise l'humour et l'absurde pour les faire accepter. Insultant pour l'intelligence des garçons... et celle des filles.
Et on persiste à fermer les yeux.

De plus en plus, le modèle sociologique masculin prend ses bases et assises lui aussi sur le milieu de la mode et des célébrités. C'est un triste constat que de réaliser que si le message passe moins chez un, on va l'utiliser chez l'autre qui n'y est pas encore aussi sensible et qui est dans la construction d'un nouveau modèle identitaire de genre. Un culte de la beauté, de l'esthétisme et de la sociabilité  irrationnel.

J'en avait déjà fait mention ici!

En conclusion, c'est tout à fait impartial et sujet à une polémique de la part d'une multinationale de publiciser des messages contraires et on constate bien que cela n'est régit que par un désir de vendre et de manipuler l'esprit face à un produit au public auquel il est destiné. Rien de bien glorifiant dans la campagne d'Unilever chez Dove pour les mamans de jeunes filles, où l'intention est cachée, et en comparatif avec Axe chez les garçons, où l'intention marketing est flagrante. Une opposition marquée qui est choquante et qui ne sert, d'un côté comme de l'autre, qu'à pousser les ventes et faire du profit. On est loin de l'idéal social.

Je sais...c'est l'essence de la publicité et du marketing .Mais moi, je n'endosse pas cette hypocrisie. Je n'ai pas envie qu'on me manipule en touchant une corde sensible. Bien sur, j'ai envie que ma fille se reconnaisse dans le message de Dove mais je n'ai pas envie que mon garçon se reconnaissent  dans celui de Axe. Et ce que je dénonce, c'est que ce soit le même porteur de messages. 

Décourageant. Et c'est un phénomène grandissant... que voulez-vous, ça marche, ça vend!


samedi 23 octobre 2010

J'adore cette pub mais je boycotte Dove.

Certains d'entre-vous connaissent certainement la pub des savons  Dove, faite pour le fond d'estime de soi  Dove pour aider à se sortir des stéréotypes de la beauté. On y voit une jeune fille très simple se transformer en canon de la mode par multiples artifices et photoshop. Celle que je vous partage ici concerne les pressions exercées sur les jeunes filles par le milieu de la mode et véhiculé par tous les moyens de communication. Ce sont des pubs sensibilisatrices très bien faites avec impact. Dommage qu'on ne les voient plus...




Peut-être est-ce parce que dans les pubs de Axe, qui appartient à Unilever tout comme Dove, ils véhiculent le message contraire chez les garçons et les filles puis ils se sentaient mal là-dedans. Dilemme, dilemme!!! Promouvoir la beauté naturelle, l'acceptation de soi? Ou promouvoir le sexe et la superficialité?







Et chez nous:





Gang d'hypocrites de merde pareil! Je déteste me faire avoir de la sorte. Moi qui trouvait ça bien qu'ils s'impliquent dans une cause...

mardi 19 octobre 2010

J'ai mal à ma langue!

Je ne suis pas souverainiste. Je n'ai pas la fleur de lys tatouée sur le coeur. Pourtant, je suis nationaliste.
J'ai la langue bleue marine par exemple.

Je crois fermement que l'anglais est mal enseigné, voir même, sous enseigné dans nos écoles primaires et secondaires.
Je crois que cela restreint nos enfants pour leur futur. Comme travailleur, comme voyageur, comme citoyen du monde et comme fier francophone  parce que restreint à l'unilinguisme ou à baragouiner un anglais très sommaire. Je suis pour le bilinguisme, encore plus pour le plurilinguisme.
Pour cette raison, mon fils fera son entrée prochaine au secondaire privé dans un programme de langues. 
Cela lui permettra
  • De terminer le programme d’anglais enrichi, langue seconde, en quatre ans ;
  • De poursuivre en 5e secondaire le programme d’anglais langue maternelle ;
  • De développer la connaissance de la culture anglaise ;
  • D’atteindre un niveau de compétence élevé en espagnol permettant de soutenir une conversation et d’être fonctionnel en contexte d’immersion ;
  • De développer sa connaissance de la culture hispanique.
  • De plus, il fera un programme de français enrichi qui lui permettra d'avoir les assises adéquates.
Par la suite, il aura la possibilité de poursuivre ses études collégiales et universitaires en français ou en anglais.
Cependant, ses études primaires et secondaires auront été faites dans une école francophone. Je pense que, comme citoyen Québécois, il est important de bien apprendre et connaître le français. C'est sa langue maternelle et la langue officielle. Cela va donc de soi... bien que je crois aussi que le français est mal enseigné mais pas tout autant. 

Le projet de Loi 115, maintenant adopté, va tout de même à l'encontre de ma pensée.
Loi qui permettra aux enfants allophones et francophones d’accéder au réseau d’enseignement régulier de langue anglaise après un séjour d’au moins trois ans dans un établissement anglophone privé non subventionné.
Je suis tout à fait pour l'immigration. Au Canada, on ne fait pas assez de bébés. Qu'est-ce que vous voulez... on n'a pas compris qu'on court à notre perte et, sociologiquement, l'immigration nous sauve la peau.

Mais est-ce qu'on peut, s'il-vous-plaît, s'assurer qu'avant la fin de la puberté, les générations qui suivent sauront parler et écrire en français et que les nouveaux arrivants se francisent? Après, ils feront bien ce qu'ils veulent. On aura au moins assuré la survie de notre langue nationale officielle. Je sais bien que, dans leur foyer, ils parlent leur langue maternelle. L'ile de Montréal, à elle seule, ne contient que 56% de francophones. 

Ce n'est pas l'anglais ou son apprentissage qui est dangereux, c'est l'assimilation. Et quand on se retrouve en minorité, l'assimilation devient facile. Et, aujourd'hui, bien on a facilité l'assimilation déjà grandement enclenchée.
La loi 101 avait pour objectif d’assurer le maintien du poids démographique des francophones en augmentant le pouvoir d’attraction du français chez les citoyens qui effectuent normalement des transferts linguistiques. Elle s'en trouve affaiblie par la loi 115. C'est un triste jour pour le français aujourd'hui. Et j'ai mal à ma langue.


vendredi 15 octobre 2010

Questionnement existenciel

  • Pourquoi les acteurs de films porno sont toujours terriblement laid?
  • Pourquoi y a toujours un fucké qui crache dans le c.. de la fille une grosse morve dégueulasse qu'on nous montre en gros plan dilaté?
  • Pourquoi la fille crie non-stop "oh, oh yeah, fuck me, yeah, oh yeah, fuck me hard, yeah, oh yeah, yeah."?

jeudi 14 octobre 2010

La marche mondiale des femmes 2010

Je ne suis pas d'accord avec tout ce que fait la FFQ, ni par leur discours, ni par leurs actions pour faire parler d'elle. Néanmoins, il faut distinguer la FFQ et la Marche Mondiale des Femmes, bien que la première est liée à l'autre... Je vous suggère d'aller fouiner sur leur site et voir leurs action et champs d'action se déroulant sous le slogan «Tant que toutes les femmes ne seront pas libres, nous serons en marche!".
Et moi, je republie un ancien billet sur la pertinence du féminisme en 2010, au risque de casser les yeux fragiles de certains lecteurs...je fais ma part pour la MMF.

Ça prend tout un village pour élever un enfant

Lorsqu'on me dit: " Je me fous pas mal du féminisme"...
Lorsqu'une femme me dit: «Je ne suis pas féministe, moi!»...
Lorsque le papa d'une fillette me dit: «Les féministes sont folles, elles exagèrent, elles ont déjà l'égalité!»...

Je pense à ma fille de 6 ans qui ne comprend pas encore. 
Je pense à mon fils de 11 ans, qui commence à comprendre.
Je pense à mon salaire de femme en comparaison avec celui de mon conjoint dans un secteur professionnel  traditionnellement masculin.
Je pense à ma voiture achetée conjointement et aux lettres du concessionnaire adressée seulement à mon conjoint.
Je pense aux appels téléphoniques où on me demande " êtes-vous Mme Newton Lui? " Et je réponds parfois "y a personne de ce nom ici".
Je pense à celle qui ne peut sortir sans chaperon.
Je pense à la lapidée sur la place publique.
Je pense aux 130 millions excisées et/ou d'infibulées dans plus de 28 pays.
Je pense aux fillettes chinoises dans les orphelinats laissées là au profit de leur petit frère présent ou futur.
Je pense à cette femme sur cinq qui sera victime de viol ou de tentative de viol dans sa vie.
Je pense aux femmes de ces pays où les victimes de viol sont passibles de la peine de mort.
Je pense à la femme sur trois qui, peu importe d'où elle vient, se fait battre chaque jour par son conjoint, son père, son frère ou son oncle.
Je pense aux femmes monoparentales du Canada vivant dans 46% des cas sous le seuil de la pauvreté comparativement avec 10% des hommes dans la même situation et je ne peux m'empêcher de me questionner sur celles des autres pays...
Je pense à celles de plusieurs pays où les femmes occupent une position qui reste le plus souvent subalterne, et s'accompagne encore souvent d'une infériorité juridique : elles n'ont pas le droit d'hériter, de posséder la terre, de voter, etc.
Je pense à la division sexuelle des tâches qui est toujours très présente dans une société à l'histoire patriarcale.
Je pense à l'invisibilité des travaux domestiques souvent apparentées aux femmes.
Je pense à l'éducation des filles qui est, dans beaucoup de pays, considérée moins importante que celle des garçons.
Je pense à toutes les fois où j'ai eu peur de sortir le soir.
Je pense à toutes celles qui n'effleurent même pas l'idée d'être plus émancipée parce que ce mot est proscrit de leur vocabulaire.
Je pense au temps, pas si lointain, où je me devais comme femme d'être mariée, soumise aux désirs de mon homme, où j'avais besoin de lui pour ouvrir un compte de banque, où il était légitime de me battre sans être dénoncé, où je n'avais pas droit de vote ou de parole et à tout les pays où c'est encore ainsi.
Je pense aux 2/3 des 867 millions d’analphabètes adultes qui sont des femmes.
Je pense aux 2/3 des enfants non scolarisés qui sont des filles.
Je pense aux femmes qui fournissent les 2/3 des heures totales travaillées dans le monde, mais qui ne reçoivent que 10 % du revenu mondial .
Je pense au travail domestique non rémunéré des femmes qui a été estimé par le PNUD à 11 000 milliards de dollars, soit presque la moitié du PIB mondial, évalué à 23 000 milliards.
Je pense aux femmes salariées qui ne gagnent, en moyenne, que 40 % à 80 % du salaire des hommes.
Je pense à près de 80 % des 27 millions de réfugiés recensés sur la planète qui sont des femmes
Je pense aux 4 millions de femmes et de filles sont vendues chaque année à des marchands d'esclaves, des proxénètes ou des maris.
Je pense aux femmes qui ne représentent que 14 % des parlementaires du monde entier. 
Je pense à la vision occidentale souvent rétrograde, dégradante, mal vue du féminisme.

Je pense à mon fils et à ma fille, que nous éduquons, pour qu'ils soit conscients qu'il ne faut ni se taire, ni minimiser les paroles du discours féministe des femmes parce qu’elles sont porteuses des aspirations de justice, de partage et de liberté de l’humanité entière, pas seulement chez elles, pas seulement des femmes.

Je pense à mon fils,  pour qu'il ne dise jamais... "Je me fous pas mal du féminisme". Qu'il soit conscient que les femmes, comme sa maman, qui, dans des discours aux allures obsolètes, luttent pour le refus de la banalisation, l'injustice, l'asservissement, la violence domestique et sexuelle même si on voudrait souvent qu' elles se taisent parce qu'ils croient que c'est une lutte de pouvoir. 

"Ils sont un peu mêlés mon coeur...ou ils ne comprennent pas, je sais pas! Moi non plus je les comprends pas. T'as peur un peu pour ta soeur? Mmmh, tu seras pas toujours là, hein!? Nous aussi, souvent, on se questionne et on a peur... Plus pour elle que pour toi.... Mais oui, je sais bien que ce serait pas supposé, mais c'est une fille et pour les filles, c'est comme ça, même ici, même en 2010! Tu vas lui apprendre à se défendre? À se battre? Tu comprends que devant un six pieds, 200 livres eeh..  Mais tu vois, c'est un peu ce que j'essaie de faire, à petite échelle, dans la tête des gens. Je veux qu'ils comprennent que les hommes et les femmes d'aujourd'hui doivent apprendre ensemble à se bâtir une identité égalitaire et qu'ils se battent un peu. Les gens de l'âge de papa et maman ont comme oublié que c'était pas encore gagné pour les filles. Ça a avancé beaucoup mais pas encore assez.... Ouais, nous aussi on espère que ça va avoir changé quand elle sera grande. Ben non, mon coeur, fais-toi s'en pas! On lui apprend à se battre! Et on t'apprend à la défendre, tu comprends? Parce qu'on vous aime. T'as raison, c'est bizz que les gens, eux, ils comprennent pas... Tu sais que t'es hot?"

mercredi 13 octobre 2010

Dans le plus meilleur pays au monde on...

...Fait un procès à Rémy Couture, maquilleur spécialisé en horreur qui devra répondre de trois accusations de corruption de moeurs par distribution de matériel obscène.

Le hic, c'est que par matériel obscène, on entend certaines photos et court-métrages qu'il avait mis en ligne sur un site d' horreur, de même que sur son site web personnel. Des reproductions de scènes de meurtre. Ce ne sont pas des reproductions de vrais crimes. Seulement un hobby un peu macabre selon moi. II est spécialiste d'effets spéciaux et a travaillé pour plusieurs grandes productions cinématographique américaines. Quelques-une d'autres photos d'horreur ont été publiée dans Fangoria et Rue Morgue. Il a été arrêter l'année dernière par pas moins qu'Interpol et menotté.

Selon le code 163 du code criminel, 
« commet une infraction quiconque produit, imprime, publie, distribue, vend, ou a en sa possession aux fins de publier, distribuer ou mettre en circulation, une histoire illustrée de crime… »
« s’entend d’un magazine, périodique ou livre comprenant, exclusivement ou pour une grande part, de la matière qui représente, au moyen d’illustrations, la perpétration de crimes, réels ou fictifs. »
 Tenez-vous le pour dit, on peut juste le faire dans des films sinon, vous risquez de vous retrouvez derrière les verrous. Débile!

Ces scènes doivent être vraiment superbes et réalistes pour mériter qu'on augmente notre dette. Des oeuvres contestables pour certains, mais on n'a qu'à pas regarder non? Il est coupable d'être trop bon dans son art et de le partager. C'est le terme obscène qui me perturbe, on se croirait en 1910... Un beau procès devant jurés qui va nous coûter la peau des fesses.

Moi, personnellement, j'adore l'horreur et l'art. Go Rémi, go!

Et pendant ce temps, Graham James, qui a obtenu son pardon concernant son passé criminel, est recherché par la police de Winnipeg (Interpol attendra....) pour avoir agressé 75 à 100 adolescents. Comme il n'a pas de dossier criminel, il peut être n'importe où mais il paraît qu'il serait au Mexique.

Vive le Canada! :D Le plus meilleur pays au monde!

mardi 12 octobre 2010

Faire ressortir le meilleur du Chili.

Florencio Avalos, 31 ans, a été désigné pour être le premier des 33 mineurs à remonter à l'air libre. Il est le second dans la hiérarchie du groupe. Combinant jeunesse et expérience, il a été classé parmi les « plus adroits ».
Il sera suivi de Mario Sepulveda, 39 ans. Ces trois mineurs font partie d'un premier groupe de quatre à cinq travailleurs jugés « plus adroits ».

Une dizaine de mineurs jugés plus faibles physiquement ou psychologiquement suivront, avec les plus forts en dernier, capables de supporter une attente prolongée.

source: http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2010/10/12/009-chili-sortie-mineurs.shtml

Drôle de façon de déterminer l'ordre de sortie!

jeudi 23 septembre 2010

Aujourd'hui, j'ai fait une Comission!

Aujourd'hui, j'ai fait un petit tour à la Comission Bastarache. En vrai, le spectacle est bien meilleur (mais non moins pathétique). Vous savez, regardez du théâtre à la télé, je trouve ça vraiment plate! Mais en vrai, c'est beaucoup plus intéressant. Voici quelques extrait de la pièce.

Acte 1 
Scène 1 L'entrée du témoin

Les caméramans sont déjà installées. Tout le monde, d'ailleurs est installé, sauf le témoin, qui contrairement aux autres précédents, est dans une salle attenante attendant de faire son entrée. Tous sont assis.

Le premier ministre du Québec entre comme témoin. Il est tout souriant, marche d'un air décontracté, s'avance vers sa place et sourit aux caméras brièvement en saluant les caméramans. Il ne s'assoit pas tout de suite.
Il va serrer la main de tout ses avocats. Puis, il va serrer la main des avocats de monsieur Bellemare.

- Monsieur le premier ministre du Québec: "C'est un plaisir de vous revoir."

- Maître Bertrand, un peu décontenancé, de répliquer:  ".......bien oui hen!?"

- Monsieur le premier ministre du Québec se redirigeant tout sourire vers sa place: "Ça vous a pris du temps à répondre".

Il se retourne sans regarder le regard amer jeté par Maître Bertrand et pose pour les caméras en s'assoyant.


Scène 2 Le témoin témoigne

- Petit monsieur à la coupe brosse avec des lunettes rouges originales et excentrique: "Veuillez vous levez pour l'honorable Michel Bastarache, comissaire."

Décorum oblige, tout le monde se lève (moi aussi!). Le Commissaire s'assoit, suivi de tout le monde.

- Petite grosse habillée en rouge,commissaire à l'assermentation. Elle semble toute impressionnée devant Monsieur le premier ministre du Québec d'un ton gênée sourit: "Monsieur, je dois vous assermenté. Mettez votre main sur la Bible. Jurez vous de dire toute la vérité, rien que la vérité, dites je le jure".

- Monsieur le premier ministre du Québec qui a perdu son sourire: "Je le jure!"

- Petite grosse habillée en rouge: "Veuillez vous identifier pour fin d'assermentation."

- Monsieur le premier ministre du Québec, qui ressourit à nouveau éloquent : "Jean Charest". 
Il se rassoit et sourit pour lui-même plus discrètement tout satisfait d'avoir omit de dire "né John James Charest".

Scène 3 L'improvisation
 (mise en scène sur fond d'impro en équipe)

Maître Battista entre en scène et prend la parole derrière le micro. Il pose quelques questions non-compromettantes et douceâtres dont il connaît lui aussi les réponses à Monsieur le premier ministre du Québec. Monsieur le premier ministre du Québec sourit pendant les questions et relâche ce sourire pour un air sérieux lorsqu'il y répond d'un ton décontracté. Le Commissaire Bastarache est derrière son bureau et a délaisse son air bougon habituel. Tout content de voir là son patron qui l'a nommé par décret, il lui sourit béatement à chacune de ses réponses. 
Difficultés: Monsieur le premier ministre du Québec ne doit jamais répondre par oui ou non sauf si on lui fait la demande. En autre cas, il doit toujours spécifié son titre et résumer ses fonctions ainsi que de la construction de son agenda. Lorsqu'on le questionne sur les listes de noms de nominations des juges qui passe toujours entre ses mains, il doit aussi ressortir à plusieurs reprises: "On dit «Vous connaissez le processus». Il ne fallait surtout jamais infirmer ou confirmer que quelqu'un était sur la liste. C'est toujours la même réponse: «Vous savez comment ça fonctionne». Ça s'arrête là, on n'est même pas en position de dire qui est sur la liste.» et citer le nom de la mystérieuse Chantal Landry laquelle personne n'a jamais vu.

Scène 4  La pause

Tout le monde se lève après l'annonce par Petit monsieur à la coupe brosse avec des lunettes rouges originales et excentrique. Monsieur le premier ministre du Québec se retourne vers les 20 personnes du public admises dans la salle et commence à les saluer en s'approchant d'eux. Il serre la main de l'homme devant moi avec qui j'avais auparavant et qui ne semble pas le porter dans son coeur. Il s'avance vers ma rangée et salue les dames à côté de moi en leur demandant comment elle vont. Il se retourne vers moi, me sourit, et débute le mouvement de son bras. 
- Moi: Je lui souris amèrement et met les mains dans les poches de ma veste kangourou (intérieurement je pense "non, je voudrais pas me salir les mains". La phrase effleure ma bouche. "Reste bien élevée").

Monsieur le premier ministre du Québec ne termine pas cette rangée et passe à celle derrière. 
- Moi, arborant un sourire satisfait de ses convictions à homme devant moi d'un ton blagueur: "Mais vous êtes donc bien vendu. Vous savez, il y avait des caméras. Je vais assez rire si on vous voit dans le journal demain matin serrant la main de notre bon premier ministre. Vous allez vous faire achaler par vos chums pas à peu près!"

- Homme devant moi avec qui j'avais auparavant et qui ne semble pas le porter dans son coeur d'un air pas fier de lui: "Je sais même pas pourquoi j'ai fait ça!".

Scène 5 La fin du témoignage
(reprise de la mise en scène en acte 3 mais plus brève)
Difficulté: Maître Battista doit dire: "Vous m'excuserai de vous poser cette question mais je dois le faire" à Monsieur le premier ministre du Québec sans dire qu'il a lui aussi été nommé par décret.
Après moult répliques insipides de la part de Monsieur le premier ministre du Québec, Maître Bertrand s'interpose et s'adresse au Commissaire Bastarache: "Moi je suis avocat, lui c'est le témoin"

- Commissaire Bastarache donnant le ton pour l'acte 2: "Oui, pis moi je suis Comissaire pis c'est moi qui décide des questions".
 photo: Cyberpresse.ca

mardi 14 septembre 2010

Chute libre!

Et oui, ça fait longtemps. J'ai pris des vacances mais les doigts ont recommencé à me démanger.
 Je suis en chute libre, encore. Ce qui a de bien avec la chute libre, c'est l'exaltation du moment. On se lance dans le vide, on sait ce qui s'en vient mais en même temps, il demeure une petite crainte. On sait d'où on part en tout cas.

On saute, et on espère que le parachute va s'ouvrir. Mais pendant la chute libre, on se fout du parachute. On profite seulement du trill qui nous porte vers des sentiments intenses, connus parce que déjà expérimentés bien qu'innommables. Du nouveau à chaque saut. 

La peur, l'inconnu, l"extrême. C'est pas ce qui fait qu'on se sent en vie?
Ou est-ce un mal nécessaire aux gens en manque d'émotions fortes?

Certains gens ont sauté, ont connu les cordages emmêlées, ont vu le pire et au dernier moment, le parachute de secours s'est ouvert. Ils ont failli y passer. Pourquoi ressentent-ils le besoin de sauter à nouveau?

Est-ce simplement pour se prouver qu'ils en sont encore capable, ou pour ressentir une fois encore l'exaltation du dépassement de soi.

 Néanmoins, ils sautent! La peur au ventre de se retrouver en pareille situation. Une situation exceptionnelle. La pire. Pourquoi?
 
 
Just because "Shits happen"!














Hop!