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Ça y est, c'est le point de chute. C'est dès maintenant que j'ai décidé de devenir moi-même. À travers la vie de fous, petite pause pour se reconnecter avec les vraies affaires...

jeudi 22 avril 2010

I've Got The Power 1ère partie

Nous naissons tous libres et égaux! Foutaises, que des foutaises.

Qui a le monopole du pouvoir? Les hommes? Les femmes? Personne? Les deux? Mmmh! C'est une question difficile. C'est particulier de se poser la question lorsqu'on est une femme. La réponse qui vient le plus rapidement à l'esprit: les hommes. Tout faux? À voir... 

De plus, je tiens à rajouter que lorsqu'on se pose la question, c'est la tendance à stigmatiser les rôles de la femme et de l'homme dans des stéréotypes souvent désuets resurgissent à l 'esprit comme par magie.

Dans notre société, l'avènement des mouvements féministes s'est tellement basé sur le modèle masculin pour se bâtir. En mon sens, le féminisme aurait et même devrait être défini en fonction de ce qu'est la femme et non selon ce qu'elle n'est pas. Structurer sa liberté féminine sur le modèle masculin. Curieux!? 

Se peut-il que le fond du message selon lequel la relation sexe et genre est imposée et régulée par un enjeu de pouvoir aie été mal compris ou mal transmis? 

Si je précise: Les genres ne sont pas que de simples rôles. C'est l'ensemble des aspects psychologiques et sociaux qui construisent l'identité.Ils sont inscrits dans le corps  et l'esprit et imposent certains comportements qui leur sont typiques, difficilement modifiables, innés. C'est ce qui crée l'identité. Les autres comportements ont été appris selon le sexe. Le rapport de force n'est donc pas une question de sexe et de genre, mais de pouvoir! Et exercer du pouvoir, ce n'est pas souvent pour rechercher l'égalité. C'est souvent pour imposer la domination.

Il pourrait en être tout autrement!

À suivre...


vendredi 16 avril 2010

La femme ordinaire

Aujourd'hui, je suis tombée sur cette perle de Patrick Huard qui date de 2002. J'ai toujours adoré ce sketch, son deuxième degré.  Je vous le partage, pour vous faire sourire en cette journée pluvieuse.

jeudi 15 avril 2010

L'apanage de la sexy mama!

C'est particulier d'être une mommy. À entendre les commentaires de plusieurs couples, on plutôt de plusieurs femmes (car je vous le jure, elles parlent plus de sexe que les hommes!), le fait de devenir mère semble leur enlever le fait d'être avant tout une femme.

Je m'explique... le lien entre la femme et la maternité est fort, très fort. Si puissant qu'elle en oublie parfois tout le reste. Non pas qu'elle n'aime plus sa douce moitié mais l'arrivée des enfants semble couper, chez certaines, l'intérêt pour la sexualité. Le corps ayant servis sa fonction première, tout le reste est légué au second plan. La disponibilité sexuelle est compromise et le manque de temps de même que le stress du nouvel arrivant coupe la plogue cerveau-vagina! Et là, c'est l'hécatombe. La  perte de désir peut s'immiscer dans le couple pour loooonnngtemps.

Pourtant, les papas sont de plus en plus impliqués dans le processus. L'homme moderne s'occupent des enfants, fait du ménage, prépare des repas à l'occasion, fait des emplettes, travaille. Pourtant, Lui, son envie de sexe persiste. Pas de perte de libido en vue! Le poignet en feu, il continue néanmoins de désirer sa belle malgré les ravages que la grossesse a causé.

Alors, on oublie d'être femme avant d'être maman? Pas bel exemple pour notre progéniture!!!;)

Je sais bien qu'on ne décide pas de ses envies sexuelles mais on peut néanmoins se donner une chance, non? Personne n'a envie d'élever ses enfants seul. Une des partie importante du fonctionnement du couple est la sexualité! 1+1 n'égale pas trois ni quatre. Ça égale deux et c'est à deux que les efforts doivent être fait. Pas d'histoire de famille là-dedans.

On fait quoi?

  • Laisser tomber les fausses obligations de ménage, repassage ou autre niaiseries. Gardez la forme, reposez-vous! Soyez tolérante envers vous-même, ça va diminuer le stress. Personne ne vous demande d'être la meilleure du monde.
  • Gardez en tête que votre priorité est votre couple. C'est ça qui tient la famille, pas vous toute seule. Prioriser le temps à deux. L'appétit vient en mangeant!
  • Faites des activités à deux hors des relations sexuelles. Même un tout jeune bébé peut être gardé une heure ou deux, le temps d'une balade ou d'un souper romantique.
  • Érotiser votre vie et votre corps un peu: boutique, lingerie, gâteries, soins corporels.
  • Prenez le temps de rigoler.
  • Prenez le temps de discuter de votre vie sexuelle avec votre partenaire. De ce qui vous tracasse. C'est votre meilleur allié, il ne demande qu'à vous aider. Il doit pas être si nul si vous avez fait des kids avec lui!.
  • Trouvez ce qui vous réunit, autre que les enfants.
  • N'oubliez pas que la perte de libido peut être dû au fait qu'enfanter rejoint notre côté animal. La reproduction peut entraîner cette baisse, il faut la restimuler. 
  • Laissez-le exercer son rôle  de père à SA façon, ne vous en mêlez pas. Au pire, il nettoiera lui-même les dégâts. N'oubliez pas que, lorsque vous sortez, il ne garde pas, il s'occupe des enfants. C'est tout! Et il est aussi apte que vous, vous n'êtes pas une sainte parfaite.
Et les monsieur!?

Soyez conscient que la grossesse, l'accouchement et l'allaitement fatigue énormément le corps d'une femme, en plus de le maganer! Donnez-lui un break en ne cessant jamais de lui donner de l'affection d'une façon sensuelle et non sexuelle, au risque de scrapper quelques paires de bobettes. Prenez la place qu'elle refuse de vous laisser face à l'enfant. Faites-lui comprendre que, comme dans toute chose, ce n'est pas parce que vous faites différemment d'elle que ce n,est pas correct. Rappelez-vous qu'elle ne sait pas plus que vous s'occuper de votre enfant, elle fait semblant qu'elle sait! De là tout son stress...du moins j'imagine.Ah oui, arrêtez de compter c,est quand la dernière fois et le lui rennoter sans cesse. Ça n'aide pas votre cause ni la sienne!

Et le sexe tout court!?

Out les contraintes qu'on s'impose!
Il y a une foule de moyens pour stimuler notre sexualité et trouver du temps pour le faire.
  1. Arrêter de penser que baiser dooit se faire dans la chambre à coucher: toutes les pièces sont bonnes et accessibles. Une salle de bain,ca se barre et une douche,ça fait du bruits.
  2. Il n'y a pas d'heure pour faire l'amour. C'est sur que si j'ai ma journée dans le corps et que j'attends l'heure du coucher, ça se peut qu'on passe go sans réclamer 200$.
  3. Couchez-vous 1/2 heure plus tôt et mettez le cadran 1/2 heure plus tôt.
  4. Installez une barrure à votre porte de chambre. Avisez les kids que quand la porte est barrée, vous n'êtes pas disponibles.
  5. Faites des bed-in au salon. Coussins, couvertures et sushis..plus 1 ou deux bouteilles. La 2ième, c'est pour après. (Vous le savez mesdames qu'après la première, on risque de vous perdre)
  6. Arrêtez d'écouter des films, écoutez de la musique et jasez. (Les filles s'endorment sur les films,après ça, c'est taaarminé)
  7. Lisez des nouvelles érotiques ensembles pendant la sieste des enfants et ne faites rien. C'est fort possible qu'au soir, vous vous pouviez plus pantoute.
  8. Faites-vous un beau scénario romantique. Les gars, occupez-vous tout seul de faire garder le petit, sans lui en parler. Achetez un plat au restaurant ou dans une épicerie fine ou préparez-le. Faites-lui couler un bain moussant et mettez la table. Les filles récompensent toujours les efforts.
  9. Embrassez-vous toujours régulièrement et avec qualité. Fuck les becs secs, c'est super frustrant et sans but profond autre que l'habitude. Les philamatologues disent que cela réduit le cortisol (hormone du stress) et augmente l'ocytocine (au niveau comportemental, cela augmente la confiance en soi, baisse l'agressivité et augmente la sociabilité). Cool, non?
  10. Manger du chocolat en petite quantité. En partant, c'est un aphrodisiaque. Il fait libérer de l'endorphine, de la sérotonine, et de la phénylétinamine qui provoquent toute une sensation de bien-être, tonus et optimisme. Pourquoi en petite quantité? Pour la raison ci-haut mentionnée. Faudrait pas qu'il remplace la baise!
En bref, si tout les problèmes persistent. N'hésitez pas à consulter un sexologue. La terre entière n'est pas obligée de le savoir, ça vous appartient. Vous n'êtes pas les premiers dans cette situation!



    dimanche 11 avril 2010

    Jalousie quand tu nous tiens

    S'il est un pendant particulier de la gente féminine, c'est bien le vilain défaut qu'est la jalousie. Je vous entend déjà devant votre ordinateur: « Pff! C'est plutôt les gars qui sont jaloux!». Vous n'auriez pas tout à fait tort si je parlais de l'expression de la jalousie ou de la jalousie dans le couple. Mais ce n,est pas de celle-là que je disserte. Plutôt de celles entres femmes. LA jalousie entres femmes. Les femmes sont des jalouses. Jalouses de quoi?

    • De la beauté extérieure de l'autre: ses cheveux, ses yeux, ses fesses, ses seins,ses lèvres, sa taille, ses mains, ses ongles, ses pieds, name it ! Tout ce qui se voit! Légitime? Bof, ouais parfois...
    • De la personnalité:  popularité, sociabilité, entregent, traits qu'elle voudrait bien avoir, de ses passions....
    • De ses possessions: meilleur salaire, jolie voitures, nouveaux souliers, vêtements fashion, maillot saillant, parfum de marque, jolie maison bordée de fleurs,le spa, la piscine, la toute nouvelle cafetière à expresso, la télé, je sais-tu? Le matériel...
    • Les succès: au travail, dans sa vie amoureuse, dans sa vie familiale.
    • Les talents: artistiques, culinaires, sportifs, sociaux...
    • La gloire: La réussite, la reconnaissance...
    • Et je pourrais continuer ainsi pour des siècles et des siècles

    Légitime,me direz-vous? Cela dépend de ce qu'on entend pas jalousie... la définition même le dit:
    Sentiment hostile qu'on éprouve en voyant un autre jouir d'un avantage qu'on ne possède pas ou qu'on espèrerait possèder exclusivement: inquiétude qu'inspire la crainte de partager cet avantage ou de le perdre au profit d'autrui.
     Ouan! C'est pas ben, ben beau... Pas reluisant!

    Il faut cependant prendre soin de distinguer envie et jalousie. les hommes ont plus souvent tendance à être envieux que jaloux (on exclue ici, la jalousie amoureuse, dac?). 
    L'envie?
    Désir de jouir d'un avantage, d'un plaisir égal à celui d'autrui
     Il y a une marge tout de même. Je dirais même qu'il y a un monde entre ces deux sentiments.
    C'est clair que la jalousie,ce n'est pas exclusivement féminin...mais, moi, je sens une prédominence de jalousie chez la femme plutôt que chez l'homme(vous me corrigerez si vous n'êtes pas d'accord)et ce, envers celles de son propre sexe et plus rarement envers le sexe opposé.

    Ce qui m'importe plus, c'est plutôt l'expression de ce mécontentement.

    La femme jalouse devient rapidement méchante, mesquine, médiocre, exprimant les bassesses dont l'être humain peut être capable. Elle exerce médisance, dénigrement et malveillance. La femme jalouse fera tout pour descendre l'autre emportant avec elles des supporters de ses propos illégitimes. et sournois. Elle se pose très peu la question sur la véracité de ses propos ou si ses sentiments l'emportent au profit de la tempérance. Elles sont en mode destruction...et ça marche!

    Je crois que ce comportement dénote une forte tendance pernicieuse du manque de confiance en soi. Les femmes de qui elles sont jalouses sont le reflet de ce qu'elles ne sont pas. De leur lacune, de leur manque d'effort, parfois même de certaines injustices. Vrai! Ces sentiments négatifs les boulversent tellement qu'elles en oublient l'autre et le mal qu'elles lui font.

    Je ne suis pas exhortée de ce type de sentiment. Eurk, la jalousie! C'est dégueu. Ça ramène à tout le vilain dont l'humain est capable. Je préfère m'exercer à ne pas l'être. Lorsque la jalousie est prêt de m'envahir, je la réfléchie un peu et la transfert en envie. Plus je vieillis, moins je suis jalouse. Ça ne m'empêche pas d'être parfois envieuse, mais ça m'empêche d'être gratuitement méchante. Et ce, que l'autre le sache ou non. Je suis de plus en plus capable de me réjouir de ce que l'autre a, même si je ne le possède pas. Et je ne m'en porte que mieux! Je dirais même que je ne me rappelle pas la dernière fois où j'ai été jalouse. Tant mieux pour les autres...mais surtout pour moi!

    mardi 6 avril 2010

    Combat de coqs entre X et BB!

    Le X, dans l'alphabet, arrive après le B. Ça, c'est une évidence. Est-ce que ça enlève de l'importance au X? Pour les besoins de la cause...je vais ici généraliser (vous êtes avertis!).

    Je suis d'une génération abandonnée par ses parents. Au profit de leur carrières, de leurs amours, de leurs combats...qu'en sais-je? Je ne dis pas ici que leur famille est sans importance, pas du tout.(mais ce sont les pros du divorce). Ce que je sais, c'est qu'il y a rupture. Impossible de discuter avec un Boomer. Nous ne nous entendons jamais.

    En pleine construction de ses propres valeurs, en opposition avec celles de leurs parents, ils ont oubliés de nous en léguer une part, laissant cela aux spécialistes, au Dr Spok ou autre illuminé. Ils se sont battus et se mobilisaient pour avoir des droits, des syndicats, de l'indépendance. Ils ont rejeté l'Église, ils ont tout rejeté anyway. Je pense qu'ils ont développé une intolérance chronique. Ils sont les instigateurs de la majorité des réformes. Ils ont soif de pouvoir.

    Ils ont créé un gouffre éthique, politique, de valeurs et de vision de la vie et du travail entre eux et nous.  Si bizarre soit cette constatation, ce sont nos parents...

    Ils ont une vision totalement différente de la nôtre. Ils ont été élevé par des parents soumis à respectueux de l'autorité, croyants, ne donnant aucun droit de parole à leurs enfants qui se devaient d'être une fierté pour eux. Élevés dans la discipline, l'ordre et le respect des aînés. Des travaillants, obéissants, respectant l'autorité.Des traditionalistes ayant soif de changement mais pas trop...juste un ti peu quand ça fait leur affaire. Et il faut que ça vienne d'eux! Beaucoup se croient meilleurs que nous. Ils sont loyaux, matérialistes et conservateurs. Leur vision de nous est, plus souvent qu'autrement, erronée.

    Et nous? Nous avons appris souvent seuls, la liberté, la divergence, l'indépendance. Nous nous sommes vus délaissés par la fierté de travailler 60 heures semaine. Tant pis pour la loyauté, qui l'a été pour nous? Nous sommes la génération des clés dans le cou, enfants de la désorganisation familiale. Nous avons appris de la génération qui nous précède ce que nous ne voulons pas être, ne nous fiant que sur nous-même . Nous sommes des intemporel. Nous représentons souvent le refus des valeurs de nos prédécesseurs. Égocentriques, selon eux,  parce que préoccupés par notre propre vie...

    Pour nous, l` âge n'a aucune importance. Les actes et  la pensée prévaut. Nous pensons par nous-même, nous préoccupant peu de ce que les autres pensent ou font. Nous sommes la génération donnant-donnant. Tout se mérite dans la vie. Nous sommes la contre-culture, les nomades pour qui avec argent et temps...tout est possible! Nous sommes critiques, expérimentateurs, vivant le «ici et maintenant». à la recherche de nouvelles compétences, de nouveaux défis, de l'initiative dans des emplois qui sont plaisants pour nous. Nous recherchons l'équilibre entre le travail et la vie personnelle. Nous différencions les deux. En plus, on aime pas les syndicats...de quoi creuser le fossé!

    Marqués au fer rouge par les innovations technologiques, nous attendons impatiemment l'ouverture de postes clés, le passage des reines de la société à la prochaine génération, espérant enfin du changement dans les mentalités. Nous recherchons l'équilibre, l'équité, la différence. Voilà où nous en sommes.


    vendredi 2 avril 2010

    Dans l'espoir de satisfaire tout mes lecteurs et pour le bien des femmes!

    Il y a de ces gens qui semblent croire que si notre pensée ne reflète pas la leur alors, nous sommes dans l'erreur. Semant la polémique et portant des jugements de valeurs même s'ils ne vous connaissent ni d'Ève, ni d'Adam. C'est un des comportements humains que je saisi bien mal...

    Un de mes  lecteurs a écrit ceci à propos de cette photo:
    Une question, pourquoi vous représenter avec des images de belles poupounes anorexiques?


    Alors,  je tiens à vous dire que je n'ai pas la même  vision que lui mais que je le respecte dans ses opinions et ses goûts (avouez que cette fille est mince mais de là à dire anorexique... y a une marge!!). Pis c'est quoi une poupoune hen? Une jolie fille? Quelqu'un qui s'arrange, qui aime la mode? Qui aime ses courbes et les montrent?


     Moi, je vois aucun problème à s'assumer comme femme. À être jolie pour l'oeil de mon miroir et pour l'oeil de l'autre aussi. Je n'ai pas de standard ni de modèle du féminin. S'agit d'être bien avec soi. Je vois pas de problème à porter des t-shirts moulants, des jupes, des talons hauts, du maquillage, du parfum, à prendre une heure pour arranger mes cheveux, à aller chez la coiffeuse me faire faire des mèches.

    Si c'est ça une poupoune, bien ça ne me dérange pas d'en être une. Ça ne m'empêche pas  non plus de défendre les femmes et leur droit à l'égalité, tout en dénonçant des inégalités que peuvent vivre aussi les hommes. Ça ne m'empêche pas de me dire féministe. Et j'ai quand même le droit d'être réaliste! Ça ne m'empêche pas de voir une nouvelle réalité qui s'installe tranquillement dans la société. Rêveuse? Utopique? Je crois pas. Vraiment! Je crois en une coalition.

    Moi, je n'ai aucun problème à ce que cette fille se trouve jolie. Tant mieux pour elle. C'est vrai que son visage est joli. Mais s'assumer, ce n'est pas porter un chandail 4 fois trop petit pour elle. Elle, est-ce que c'est une poupoune? Ça dépend du point de vue. Elle est coiffée, maquillée, porte des boucles d'oreilles et une culotte rouge...tout comme moi...mais avec 150 lbs de plus. Je serais bien malheureuse moi...mais ça c'est moi. Je ne connais pas sa réalité.


    Pour avoir le droit de se dire féministe (ce lien contient tous les textes reliés sur le sujet) pour certains, faudrait être grasse ou ressembler à Françoise David !!! (Pis là elle est arrangée pour la photo...) C'est pas à ça que je m'associe comme femme moi! Je ne prétends pas que ce sont des images féminines universelles qui conviennent à toutes et tous.  C'est simplement la raison pour laquelle je mets des «poupounes anorexiques» jolies femmes pour représenter ma féminité.

    jeudi 1 avril 2010

    Chéri, j'ai mal à la tête ou apprendre à aimer les jeux vidéos!


    Le truc numéro un de la femme des années 2000. Inverser les rôles. C'est un peu ça le féminisme.
    Ça ne vous tente pas trop, trop ce soir. Exit l'excuse des maux de tête ou autre excuse poche. 

    La bonne, celle pour l'homme d'aujourd'hui, au coût de 5 dollars. Celle qui est tout à fait acceptable:


    20h45, à la maison, écrasés devant une émission plate:
    « Mon amour, ça te tentes-tu qu'on joue à des jeux vidéos ce soir? *ton écœurée de la vie*»

    - Mets-en!

    « On pourrait aller s'en louer un!?»

    - Cool! T'es donc ben fine.

    «Ben non, c'est juste que ça me tente ce soir.»

    - Excellent. On arrêtera acheter une couple de bières.
    « Pas de trouble, il me reste un fond de rouge.»


    Au club vidéo:
    - Pis qu'est-ce que tu veux prendre chérie?

    « Ah, je connais pas ben ben ça, choisis toi? Pis prends-en un facile pour moi»

    - Ok ben, je vas prendre un jeux qui se joue à deux pis l'autre tu pour moi tout seul. Ça te déranges-tu?

    « Ben non, c'est correct mon amour! Je comprends! *sourire compréhensif* Pis en plus, je les paye»

    -T'es vraiment la meilleure blonde,le sais-tu?

    « *sourire* ne jamais répondre à cette question»

    À la maison, 21h25:
    - C'est vraiment cool que tu veules jouer à soir.

    « Ben, c'est sur que je suis pas ben, ben bonne. Ça doit être plate pour toi! *yeux désolés*»
    - Ben non, c'est pas grave. Fais-toi z'en pas avec ça. Moi, je suis content!


    45 minutes plus tard à le laisser toujours gagner.

    « Ok, ben là , j'suis tannée, il commence à être tard. Je suis pourrie en plus! Je pense que je vais aller lire un peu»

    - Ben si ça te tentes pu, joues pu. T'as déjà joué un bout! C,est déjà ça! *Ton tout heureux et compréhensif*: (il ne pense qu'à l'autre jeux et se dit: Enfiiin).

    « Ok ben couches toi pas trop tard! *Bisous, bisous et oeil coquin*

    Il arrive passé trois heures du matin, exténué, les pupilles dilatées. Il ne pense qu'à dormir. Il vous laisse tranquille.

    Le lendemain matin:
    « T'es donc ben plate, tu m'as même pas réveillé. J'avais envie de toi moi!»

    - S'cuses moi mon amour, j'étais absorbé par mon jeu, j'ai pas vu l'heure.

    «Ben tu vois, demandes-toi pas pourquoi je trippe pas sur les jeux vidéos!!! Anyway! C'est pas grave, on se reprend?»


    Ni vu, ni connu, tout le monde est content! Vous m'en donnerez des nouvelles. C'est ça, des fois, être une femme! :D