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Ça y est, c'est le point de chute. C'est dès maintenant que j'ai décidé de devenir moi-même. À travers la vie de fous, petite pause pour se reconnecter avec les vraies affaires...

jeudi 23 septembre 2010

Aujourd'hui, j'ai fait une Comission!

Aujourd'hui, j'ai fait un petit tour à la Comission Bastarache. En vrai, le spectacle est bien meilleur (mais non moins pathétique). Vous savez, regardez du théâtre à la télé, je trouve ça vraiment plate! Mais en vrai, c'est beaucoup plus intéressant. Voici quelques extrait de la pièce.

Acte 1 
Scène 1 L'entrée du témoin

Les caméramans sont déjà installées. Tout le monde, d'ailleurs est installé, sauf le témoin, qui contrairement aux autres précédents, est dans une salle attenante attendant de faire son entrée. Tous sont assis.

Le premier ministre du Québec entre comme témoin. Il est tout souriant, marche d'un air décontracté, s'avance vers sa place et sourit aux caméras brièvement en saluant les caméramans. Il ne s'assoit pas tout de suite.
Il va serrer la main de tout ses avocats. Puis, il va serrer la main des avocats de monsieur Bellemare.

- Monsieur le premier ministre du Québec: "C'est un plaisir de vous revoir."

- Maître Bertrand, un peu décontenancé, de répliquer:  ".......bien oui hen!?"

- Monsieur le premier ministre du Québec se redirigeant tout sourire vers sa place: "Ça vous a pris du temps à répondre".

Il se retourne sans regarder le regard amer jeté par Maître Bertrand et pose pour les caméras en s'assoyant.


Scène 2 Le témoin témoigne

- Petit monsieur à la coupe brosse avec des lunettes rouges originales et excentrique: "Veuillez vous levez pour l'honorable Michel Bastarache, comissaire."

Décorum oblige, tout le monde se lève (moi aussi!). Le Commissaire s'assoit, suivi de tout le monde.

- Petite grosse habillée en rouge,commissaire à l'assermentation. Elle semble toute impressionnée devant Monsieur le premier ministre du Québec d'un ton gênée sourit: "Monsieur, je dois vous assermenté. Mettez votre main sur la Bible. Jurez vous de dire toute la vérité, rien que la vérité, dites je le jure".

- Monsieur le premier ministre du Québec qui a perdu son sourire: "Je le jure!"

- Petite grosse habillée en rouge: "Veuillez vous identifier pour fin d'assermentation."

- Monsieur le premier ministre du Québec, qui ressourit à nouveau éloquent : "Jean Charest". 
Il se rassoit et sourit pour lui-même plus discrètement tout satisfait d'avoir omit de dire "né John James Charest".

Scène 3 L'improvisation
 (mise en scène sur fond d'impro en équipe)

Maître Battista entre en scène et prend la parole derrière le micro. Il pose quelques questions non-compromettantes et douceâtres dont il connaît lui aussi les réponses à Monsieur le premier ministre du Québec. Monsieur le premier ministre du Québec sourit pendant les questions et relâche ce sourire pour un air sérieux lorsqu'il y répond d'un ton décontracté. Le Commissaire Bastarache est derrière son bureau et a délaisse son air bougon habituel. Tout content de voir là son patron qui l'a nommé par décret, il lui sourit béatement à chacune de ses réponses. 
Difficultés: Monsieur le premier ministre du Québec ne doit jamais répondre par oui ou non sauf si on lui fait la demande. En autre cas, il doit toujours spécifié son titre et résumer ses fonctions ainsi que de la construction de son agenda. Lorsqu'on le questionne sur les listes de noms de nominations des juges qui passe toujours entre ses mains, il doit aussi ressortir à plusieurs reprises: "On dit «Vous connaissez le processus». Il ne fallait surtout jamais infirmer ou confirmer que quelqu'un était sur la liste. C'est toujours la même réponse: «Vous savez comment ça fonctionne». Ça s'arrête là, on n'est même pas en position de dire qui est sur la liste.» et citer le nom de la mystérieuse Chantal Landry laquelle personne n'a jamais vu.

Scène 4  La pause

Tout le monde se lève après l'annonce par Petit monsieur à la coupe brosse avec des lunettes rouges originales et excentrique. Monsieur le premier ministre du Québec se retourne vers les 20 personnes du public admises dans la salle et commence à les saluer en s'approchant d'eux. Il serre la main de l'homme devant moi avec qui j'avais auparavant et qui ne semble pas le porter dans son coeur. Il s'avance vers ma rangée et salue les dames à côté de moi en leur demandant comment elle vont. Il se retourne vers moi, me sourit, et débute le mouvement de son bras. 
- Moi: Je lui souris amèrement et met les mains dans les poches de ma veste kangourou (intérieurement je pense "non, je voudrais pas me salir les mains". La phrase effleure ma bouche. "Reste bien élevée").

Monsieur le premier ministre du Québec ne termine pas cette rangée et passe à celle derrière. 
- Moi, arborant un sourire satisfait de ses convictions à homme devant moi d'un ton blagueur: "Mais vous êtes donc bien vendu. Vous savez, il y avait des caméras. Je vais assez rire si on vous voit dans le journal demain matin serrant la main de notre bon premier ministre. Vous allez vous faire achaler par vos chums pas à peu près!"

- Homme devant moi avec qui j'avais auparavant et qui ne semble pas le porter dans son coeur d'un air pas fier de lui: "Je sais même pas pourquoi j'ai fait ça!".

Scène 5 La fin du témoignage
(reprise de la mise en scène en acte 3 mais plus brève)
Difficulté: Maître Battista doit dire: "Vous m'excuserai de vous poser cette question mais je dois le faire" à Monsieur le premier ministre du Québec sans dire qu'il a lui aussi été nommé par décret.
Après moult répliques insipides de la part de Monsieur le premier ministre du Québec, Maître Bertrand s'interpose et s'adresse au Commissaire Bastarache: "Moi je suis avocat, lui c'est le témoin"

- Commissaire Bastarache donnant le ton pour l'acte 2: "Oui, pis moi je suis Comissaire pis c'est moi qui décide des questions".
 photo: Cyberpresse.ca

mardi 14 septembre 2010

Chute libre!

Et oui, ça fait longtemps. J'ai pris des vacances mais les doigts ont recommencé à me démanger.
 Je suis en chute libre, encore. Ce qui a de bien avec la chute libre, c'est l'exaltation du moment. On se lance dans le vide, on sait ce qui s'en vient mais en même temps, il demeure une petite crainte. On sait d'où on part en tout cas.

On saute, et on espère que le parachute va s'ouvrir. Mais pendant la chute libre, on se fout du parachute. On profite seulement du trill qui nous porte vers des sentiments intenses, connus parce que déjà expérimentés bien qu'innommables. Du nouveau à chaque saut. 

La peur, l'inconnu, l"extrême. C'est pas ce qui fait qu'on se sent en vie?
Ou est-ce un mal nécessaire aux gens en manque d'émotions fortes?

Certains gens ont sauté, ont connu les cordages emmêlées, ont vu le pire et au dernier moment, le parachute de secours s'est ouvert. Ils ont failli y passer. Pourquoi ressentent-ils le besoin de sauter à nouveau?

Est-ce simplement pour se prouver qu'ils en sont encore capable, ou pour ressentir une fois encore l'exaltation du dépassement de soi.

 Néanmoins, ils sautent! La peur au ventre de se retrouver en pareille situation. Une situation exceptionnelle. La pire. Pourquoi?
 
 
Just because "Shits happen"!














Hop!





mercredi 1 septembre 2010

Dexterolique!

Un ami m'a fait un jour découvrir la série Dexter. Depuis, je suis devenue accro.

D'abord, pour l'intro!



Pour l'intrigue machiavélique hallucinante...



Pour l'homme tourmenté qu'est Dexter



Pour son humour parfois bizarre...



Pour la profondeur de l'acteur incroyable qu'est Michael C.Hall:



Pour sa narration! ;D




Je comprends pas pourquoi mais je me reconnaît parfois en Dexter Morgan. Je me pose de sérieuses questions sur mon état mental... :o