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Ça y est, c'est le point de chute. C'est dès maintenant que j'ai décidé de devenir moi-même. À travers la vie de fous, petite pause pour se reconnecter avec les vraies affaires...

dimanche 28 février 2010

Les femmes qui n'aiment pas les femmes.

Il y a quelque chose de bizarre chez la gente féminine. Une chose que les hommes n'ont pas et qu'ils n'auront jamais.

L'aversion de son homonyme.

Les hommes sont des êtres fidèles entres eux. Ils défendent contre vents et marées leur masculinité. Ils sont solidaires entres eux.  Ils peuvent défendre aisément un comportement ridicule d'un autre mâle qu'ils, disont, affectionnent.

J'ai longtemps été une fille qui n'aime pas les filles.

 En fait, j'ai plutôt longtemps cru que j'étais comme cela. Avec la maturité (enfin, je crois), vient certaines réflexion sur soi, une intériorisation de ses pensées profondes et l'intention de comprendre le pourquoi du comment.

Viens ensuite l'illumination! J'ai enfin compris ce que je ne suis pas! Yeaaah!

Comme femme, dire qu'on n'aime pas les femmes suggère quelque chose de laid, auquel je refuse de correspondre.

Quand j'entends une femme dire qu'elle s'entend mieux avec les garçons, j'entends aussi «je ne suis pas comme les autres, je ne suis pas comme toi». Elle sous-entend qu' Elle a une relation meilleure que la mienne avec le sexe opposé, une relation privilégiée que je ne peux pas atteindre. C'est un peu comme dire que les femmes sont poches. Comme si elles n'étaient capable de ne discuter que de mode,de maquillage, de poupounage, de coiffure, du dernier amour de telle vedette et de la température. Comme si Elle n'en avait rien à cirer de toutes ces choses, comme si elle méprisait les autres femmes sans raison réelles. Comme si les autres femmes étaient indignes d'intérêt et vides.

Et Elle, n'est pas comme ça!

Elle n'a jamais été à ce niveau. Toujours un peu «garçon manqué» (drôle d'expression d'ailleurs), toujours un peu à part.

Au fond d'elle-même, elle ne reflète en fait qu'un énorme mélange de manque de confiance, d'orgueil net de vanité. Elle n'est pas vraiment anti-femelle. Elle vit réellement une compétition constante. Elle veut être choisie parmi les autres, se démarquer.

Elle ignore qu' ainsi qu'elle contribue elle-même au stéréotype féminin de la nunuche blondinasse qui ne comprend ni ne s'intéresse à rien d'important.


Jusqu'à ce qu'elle ait l'illumination, vous ne réussirez pas à le lui faire comprendre. elle est, la plupart du temps, en mode agressif, sur la défensive. Rien à faire!

Jusqu'à ce qu'elle se donne le droit d'être une Femme. Une Vraie!

Qu'elle réalise qu'elle peut aimer le hockey et le maquillage, les talons aiguilles et les jeux vidéos, aimer le romantisme et le sexe horny à la fois(sans passer pour une cochonne notoire en pluss), Brad Pitt et Mike Ward, parler politique et du dernier gloss qu'elle a découvert. Réaliser qu'elle peut être sexy dans une petite robe noire tout en discutant de la chute du mur de Berlin.

Être une femme assumée et complète , sans être mysogyne pour autant.

Être fière de sa féminité dans toute sa gloire!

16 commentaires:

  1. Mais voyons On dirait que c'est moi que tu décris lol:)

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  2. Moi je m'entends mieux avec les garçons mais je sais pourquoi. C'est le petit côté séduction qui joue en ma faveur, ce que je n'ai pas avec les filles.

    J'explique ça aussi peut-être parce que j'ai eu 3 frères et pas de soeur (je pleure snif snif...). Suis plus habituée aik les gars.

    Ceci dit, je n'aime pas plus parler de maquillage que de hockey....


    (pas que je sois canon mais je suis un peu allumeuse, je l'avoue)

    Bon dimanche à toi, la pomme ! :)

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  3. Je suis un garçon pas comme les autres. Ça on le savait déjà. Une forte compétitivité, à la fois aggressive et discrète anime la plupart des gars, qui n'hésiteraient pas un instant avant de poignarder leur compatriotes (image) si la lutte pour la fameuse "blondasse" était serrée.(La lutte pas la fille). Les mecs sans confiance solide repèrent rapidement les "menaces", à l'instar de leurs congénères du sexe opposé... Alors, règle générale, ils tapent dessus... Je sais, j'ai goûté cette médecine, et le jeu se perpétue chez les adultes, avec d'autres paramètres. De plus, j'ai moi-même parfois envie d'en tasser plus d'un... Alors, ne rationalisons pas trop vite, d'autres techniques ne signifie pas la sagesse con carne!!!
    PW

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  4. Ouinnnn ben...Ca valait la peine d'être dit!!=)

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  5. @ San
    La première catégorie ou la deuxième...ça mérite réflexion!

    @ Rainette
    Je crois qu'il y a nuance à faire entre «je m'entends mieux avec les garçons» et je m'entends bien avec les garçons».
    Es-tu certaine que tu t'entends moins bien avec les femmes ou est-ce que tu as moins d'affinités avec celles que tu ne choisis pas de côtoyer?
    Pcq réflexion faite, il doit y avoir aussi, bcp de gars avec lequel tu ne t'entends pas... La séduction fait aussi partie de «s'assumer comme Femme» selon moi! :)

    @ PW
    Perso, je connais très, très peu de mâles qui se sont déjà battus. Je dois avoir eu affaire à des mecs confiants. Remarque, je ne suis pas un homme donc, je ne peux que donner un point de vue qui ne reflèterais pas nécessairement la réalité.
    En fait, je n'ai nullement parlé de techniques, ni de sagesse. Je donne seulement une opinion bien personnelle et légèrement sociologique de la chose...

    @ Mélo
    Beeeen...je pense que oui mon amie. Faut assumerun moment donné! ;)

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  6. Allons, je suis sans équivoque un mâle hétérosexuel et si je me permets la franchise, je ressens cette «animosité» envers mes soi-disant frères. Lorsqu'ils sont plus aventureux, plus confiants, plus habiles à séduire, à badiner... Quand je suis épuisé, ces comportements habiles me rendent furax.

    Malgré ce dissentiment, mes éloges à l'auteure!

    * * *

    Lu chez Groucho Marx (traduction Michel Lebrun):

    « Si l'on excepte quelques rares sujets, tels que la mode, les salons de coiffure et Frank Sinatra, les femmes sont assez rarement d'accord entre elles. Mais l'une des disciplines qui exercent sur elles une fascination générale est l'ésotérisme. Boules de cristal, diseuses de bonne aventure, marc de café, lignes de la main, spiritisme, voire les horoscopes en trois lignes des journaux à sensation les mettent en transe. Tout ceci tendrait à démontrer que la femme n'est sortie de la jungle que depuis peu de temps. Ce qui, bien sûr, fait partie de son charme, tout comme les porte-jarretelles, les soutien-gorge bien remplis et les dents éclatantes.»

    Votre définition de la femme et celle de Groucho ne concordent pas tout à fait, mais elles sont toutes deux très informatives.
    =)

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  7. La Tête : La question sur laquelle j'ai tellement réfléchie ! Tu sais, on m'a souvent provoquée avec des propos comme celui-ci: "Moi je n'ai pas de problèmes avec les filles, c'est elles qui en ont avec moi." C'est parce que ça vient du pareil au même.

    SP4M: J'ai en fait une seule amie que je connait qui a plus d'amies filles qu'une fille aurait jamais espérée. La clé du succès ? Ignorer l'existence de ce fait populaire que les femmes s'entendent mieux avec des gars. C'est vrai ! Mais ce fait n'est pas populaire pour rien.

    L'Pénis: Moi je m'entend mieux avec les filles justement car je les veux tous !

    La Tête: Bon, la différence entre les hommes et les femmes, je crois, c'est que les hommes sont plus courageux. Ils s'assument généralement plus aisément que les femmes car ils n'ont pas la même peur d'être jugés.

    L'Pénis: Non non non vous êtes dans le champs complètement ! Elles ne s'aiment pas car elles sont en compétition pour m'avoir. C'est aussi simple que ça !

    SP4M: Pas capable de tenir une conversation sans qui s'en mêle.

    L'Pénis: Il y a des façon de me taire tu sais... enfermez-moi quelque part, c'est tout !

    SP4M: Tssss

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  8. @ Samuel
    Peut-être que tu devrais lire Karl Marx plutôt que Groucho... ce serait nettement plus instructif me semble. Le marxisme a été l'un des précurseur de l'émancipation des femmes. Ton Groucho, acteur-humoriste méconnu(à part une poignée d'intello)n'a, à mes yeux aucune crédibilité.

    Nota bene: tes «frères» ne sont pas «soi-disant».

    @ SP4M:
    Ce fait est populaire pcq les filles assument pas ce qu'elles sont.-mon opinion!

    @ La Tête
    Je crois que t'es féministe la tête...
    http://lachutedelapomme.blogspot.com/2010/02/je-suis-une-feministe-sur-le-cuir.html

    @ L'Pénis

    La noune: Aaah ouiiii! Aaaah ouiiii!

    La jolie Tête: Ta yeule toi, une fille ça parle pas de même!

    Le coeur sensible: Peut-être mais un jour on va assumer notre féminité.

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  9. Aïe, la méprise!

    Le passage que je tire de «Mémoire d'un amant lamentable» est une éloquente et ironique plaisanterie! Groucho n'en pensait rien, suffit de lire ses correspondances avec sa fille Myriam.

    Dit-donc, j'ai pas le tour pour me faire une bonne première impression, dans les Internets. Note à moi-même, ne pas introduire d'humoristes peu connus avant la deuxième semaine.

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  10. @ SP
    Je ne pense pas le lire un jour.
    Note à toi-même, ne pas les introduire du tout.

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  11. Quel beau texte !
    Je me sens souvent comme ça, et je me disais que je n'étais pas normale...
    Enfin, je trouve quelqu'un d'autre comme moi !! ;)

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  12. Oui féministe, parce qu'encore trop d'homems nous donnent raison de l'être!

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  13. Personnellement mon rapport avec les femmes a toujours été très laborieux et controversé. Ma mère étant une femme narcissique, tout passait par une compétition malsaine. Les femmes en général n'ont pas encore acquis cette confiance en elle qui leur permet de s'accepter comme elles sont, de s'affirmer et de se tenir. Bref, j'ai développé une réelle aversion pour toutes les femmes, y compris pour moi-même. J'aimais mieux, et de très loin, mon rapport avec les hommes. Je les trouvais rationnels, sécurisants, etc. Jusqu'au jour où j'ai fait un constat très déçevant de la gente masculine. Je me suis alors retrouvée dans une situation très inconfortable et insécurisante. J'étais bien et en confiance avec personne. Depuis plusieurs années, je fais un travail d'estime qui m'a permis d'acquérir davantage confiance en moi. Je suis maintenant plus en mesure d'apprécier les femmes et les hommes dans leurs différences respectives.

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  14. Pour moi, les relations avec les filles ont toujours été très difficiles, j'ai très peu d'amiES. Je pense que cela concerne pas mal de filles : il y a toujours cette jalousie (qu'elles essaient de ne pas rendre apparente) et qui a parfois des conséquences facheuses.
    Avec les hommes, c'est un autre problème, j'ai également toujours trouvé difficile d'avoir des amis chez le sexe opposé car très très souvent, la relation est ambiguë (et si jamais il y a un semblant d'amitié au début, il s'est avéré qu'en réalité il était dans l'attente et dans l'espoir de quelque chose de plus - et quand il apprend qu'il ne se passera rien, ça se finit mal).

    Faut-il être amie avec les homos dans ce cas ??

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  15. Et toi tu exprimes une haine envers les femmes qui n'aiment pas les femmes...
    Tu manques donc aussi de confiance en toi puisque tu ne supportes pas qu'on ne t'aime pas.

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