Alors, sirotant mon premier café matinal, je persiste à me questionner sur la difficulté d'être rempli de grosse testostérone mâle comme me l'a mentionné un individu de la gente masculine. Je me penche sur la question parce que j'y crois pas tellement. Comme je l'ai mentionné précédemment, je désire toujours être un homme, mais célibataire! Et oui, je crois avoir trouvé que la grande difficulté réside en côtoyer sa dulcinée au quotidien.
***
J'en ai trouvé l'explication en me basant sur les grands fondements de la théorie de l'évolution.
En voici donc le deuxième principe:
Les individus les plus adaptés au milieu survivent et se reproduisent davantage:
En gros, si tu t'occupes bien de ta blonde, elle ne te pètera pas de coche pour rien et tu pourras faire grimper le singe au cocotier plus souvent. Comment? Ouuuuh! Là est la question. Si elle pose des questions qui vous semblent ambigües, c'est qu'elle a besoin d'être rassurée. Ses questions ne sont pas piégées, enlevez-vous ça de la tête. Vous devez seulement apprendre l'art du pieux mensonge (dans une prochaine chronique près de chez vous) pour bien répondre à ses attentes.
- Me trouves-tu «cute» dans cette jupe là?
Exemple de mauvaise réponse:
«Même avec un sac à vidanges, j'aurais envie de te mettre»!
EEh, elle est en train de s'habiller, pas se déshabiller. Un sac à vidange, ça pue pis c'est fait pour mettre les vidanges. Elle n'a pas entendu que vous avez envie d'elle, mais a bien saisi le détritus. Elle n'a que l'image de vous en train de «mettre» (what the hell?) un sac à vidanges. Yark!
«Me semble que ta jupe noire te fait des plus belles fesses».
Tut! Tut! Elle a pas un beau cul là-dedans? Mais oui, elle a toujours un beau cul. Elle a un cul de fille donc il est beau et invitant. Mais, ELLE, c'est pas ça qu'elle entend. Un massacre est en vue, la dite jupe prend le bord des poubelles, elle est en tabarn... et se cherche de quoi à se mettre. Tout sauf la maudite jupe noire que vous avez mentionnée.
Elle n'a biologiquement pas une oreille de premier niveau mais analytique et sélective: son oreille n'entend que le péjoratif et le négatif. Elle n'y peut rien. Des années de thérapie ou un conjoint bien adapté lui feront peut-être voir et entendre autrement....
Revenons donc à la question qui semble vous avoir échappé:
- Me trouves-tu «cute» dans cette jupe-là?
- Oui, mon amour, je te trouve vraiment belle. (Notez: ne pas dire «toujours» belle, elle sait que c'est faux et qu'à 6h30, pas peignée, pas maquillée, elle ferait fuir la peinture sur les murs. Elle se remémore la super photo d'elle en train de forcer pour extirper le pain qu'elle avait au four. Bref, mauvais choix de mot!).
- T'es sur? Me semble que la jupe noire me fait un plus beau cul!
- Pantoute! Ton cul est parfait là-dedans. En tout cas, moi je trouve. (Notez: ne pas dire «ton cul est toujours parfait» ou «t'as les plus belles fesses au monde». Rappellez-vous qu'elle ne cherche pas là entendre votre "vérité". D'ailleurs, il a pas toujours été parfait...voir le précédent paragraphe et cherchez dans votre mémoire)
Maintenant rassurée, elle a nettement plus de chance de ne pas se fier à votre jugement et revêtir la jupe noire. Pour un bref instant, vous lui avez fait se sentir belle, elle a retrouvé confiance en ses charmes. Vous avez survécu et risquez de «scorer» ce soir. Il ne vous faut donc que vous attarder à l'essence de la question posée et penser en fille.
- On sait bin, toi, j'aurais un sac à vidanges sur le dos que t'aurais le goût de me mettre!
Bien oui,je sais, c'est la même réplique que vous auriez dit. Elle a aussi une bouche de deuxième niveau. Surtout, ne répondez pas! C'est elle, la question piège.
...demain, la finale de cette trilogie anthologique.
...demain, la finale de cette trilogie anthologique.
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