Nous naissons tous libres et égaux! Foutaises, que des foutaises.
Qui a le monopole du pouvoir? Les hommes? Les femmes? Personne? Les deux? Mmmh! C'est une question difficile. C'est particulier de se poser la question lorsqu'on est une femme. La réponse qui vient le plus rapidement à l'esprit: les hommes. Tout faux? À voir...
De plus, je tiens à rajouter que lorsqu'on se pose la question, c'est la tendance à stigmatiser les rôles de la femme et de l'homme dans des stéréotypes souvent désuets resurgissent à l 'esprit comme par magie.
Dans notre société, l'avènement des mouvements féministes s'est tellement basé sur le modèle masculin pour se bâtir. En mon sens, le féminisme aurait et même devrait être défini en fonction de ce qu'est la femme et non selon ce qu'elle n'est pas. Structurer sa liberté féminine sur le modèle masculin. Curieux!?
Se peut-il que le fond du message selon lequel la relation sexe et genre est imposée et régulée par un enjeu de pouvoir aie été mal compris ou mal transmis?
Si je précise: Les genres ne sont pas que de simples rôles. C'est l'ensemble des aspects psychologiques et sociaux qui construisent l'identité.Ils sont inscrits dans le corps et l'esprit et imposent certains comportements qui leur sont typiques, difficilement modifiables, innés. C'est ce qui crée l'identité. Les autres comportements ont été appris selon le sexe. Le rapport de force n'est donc pas une question de sexe et de genre, mais de pouvoir! Et exercer du pouvoir, ce n'est pas souvent pour rechercher l'égalité. C'est souvent pour imposer la domination.
Il pourrait en être tout autrement!
Y a quand même un certain nombres de constat qu'on peut faire biologiquement parlant. Par exemple, la femme « investit » beaucoup plus de ressources que l'homme dans la reproduction. Ce dernier n'a qu'à tirer un coup pour se reproduire alors que la femme doit produire l'ovule et ensuite « investir » neuf mois de sa vie et de son énergie à porter à terme sa progéniture. Elle a donc tout intérêt à s'assurer que tout ça n'aura été en vain.
RépondreSupprimerC'est peut-être l'origine de ce rapport de force auquel tu fais allusion dans ton texte. Qu'est-ce que l'homme a à perdre dans la reproduction? Deux cuillères à soupe de spermatozoïdes? Il en produit des millions à tous les jours… alors que la femme, elle, a tout à perdre dans la reproduction. Chacun de ses ovules est précieux et la grossesse la rend très vulnérable à tout abandon de son « pourvoyeur ».
Je ne dis pas ça de manière péjorative ou encore pour justifier une quelconque loi naturelle universelle. Absolument pas. Mais je m'interroge sur les origines, tout comme toi, de cette inégalité. Et à mon humble avis, c'est là une piste à explorer.
@ Barbare érudit
RépondreSupprimerMerci de cet élaboré commentaire. Selon mon opinion, tu n'as pas tout à fait tort. C'est nécessairement une partie de la réponse, la partie biologique, mais ça va bien plus lin que cela.J'y viendrai. Point de vue bien intéressant par ailleurs!
Le fait que l'être humain dépense autant d'énergie à parler d'égalité (des sexes, des nationalités, etc.) montre que cette notion n'est pas naturelle. Quant à savoir pourquoi, je m'interroge...
RépondreSupprimerJe crois que c'est avant tout une question d'éducation. Mes parents, ma famille et mes proches ne m'ont jamais appris ni fait sentir que les femmes et les hommes étaient différents en termes de pouvoir, de position sociale ou de liberté.
Du coup, sans vouloir être trivial, je ne fais la différence que sur l'attirance sexuelle, les phéromones et les odeurs. D'où l'hypothèse que nous sommes modelés par l'éducation et la biologie, une sorte de mix des deux, plus quelques facteurs événementiels et environnementaux.