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Ça y est, c'est le point de chute. C'est dès maintenant que j'ai décidé de devenir moi-même. À travers la vie de fous, petite pause pour se reconnecter avec les vraies affaires...

lundi 17 mai 2010

Nursing...ou l'allaitement érotique! La féministe en moi se réveille!!!

La semaine des infirmiers et infirmières est terminée. Si vous ne le saviez pas déjà, ayez une petite pensée pour ces gens qui travaillent d'arrache-pieds pour votre santé physique et mentale. Parce qu'ils sont passionnés, altruistes et font preuve de don de soi à travers l'exercice de leur métier.

Michel, dans un de ses billets, parlait brièvement de l'allaitement du conjoint sur son blog. Dans les commentaires, la blogueuse Allaitement du conjoint a attiré mon attention. C'est une pratique que je ne connaissais pas. Et non, oubliez ça, je ne la testerai pas!!!

Qu'est-ce que c'est....

Il s'agit de la réinduction de la lactation de la femme dans le but d'allaiter son conjoint, l'allaitement érotique dit le nursing!!! Soit par plaisir, par fétichisme ou par désir de rapprochement!?

Voici ce que les deux blogueurs, qui ne considère nullement leur cheminement comme une déviance ou quelque chose de weird en disent (cela vous évitera d'aller inutilement vous ballader là-bas car vous serez maintenant informé.
Nous sommes un couple québécois. Elle a 39 ans, lui 37 ans. Elle n’allaite plus un enfant depuis plus de deux ans. Nous sommes maintenant à une nouvelle et très enrichissante expérience de couple, l’allaitement du conjoint. Nous partagerons ici notre expérience, malgré les tabous qui y sont rattachés. Puisqu’elle a cessé d’avoir du lait maternel, nous mettons l’accent sur la réinduction de la lactation...

...Nous avions depuis quelques mois envie de ce type de rapprochement entre nous. Notre conception dépassait largement l’allaitement érotique, qu’on appelle en anglais “Adult Breastfeeding Relationship, ou ABR”, nous étions vraiment beaucoup plus tournés vers le nursing, aussi appelé en anglais “Adult nursing relationship”.
Mentionnons tout de suite qu’il n’est pas question du fétichisme lié à ceux qui désirent se faire traiter en bébé, portant couche et jouant du hochet à l’âge adulte, rien à voir ici. On parle plutôt de tout simplement boire au sein de sa conjointe, dans un moment qui peut être avec ou sans relation sexuelle associée. Une occasion de tendresse et de rapprochement, de liens affectifs supérieurs en ce qui nous concerne, de bel apaisement.

Et voici une partie du cheminement de Madame induit par Monsieur:


Oui je me suis maquillée, oui j’ai porté soutien-gorge pigeonnant et jeans taille basse, oui j’ai déjà rasé jambes et aisselles. Oui j’avais l’air d’une presque quarantenaire qui voulait faire compétition avec les adolescentes de ce monde avec son ventre plat et ses seins encore fermes. À rebours, oui, je considère que j’étais d’un ridicule incroyable.
Là où mon homme m’a amené, c’est à me faire prendre conscience que je ne pouvais pas savoir qui j’étais à utiliser des artifices. Que ce poil dont je me débarrassais pouvait peut-être être une source de plaisir. Que ce décolleté que j’offrais au regard m’appartenais et que si je considérais mes seins et mes reins comme zone érogène, la logique voulait que je garde ces zones privées. Pas de montée au barricade ici, on parle d’une prise de conscience pas d’une prise de contrôle. Juste heureuse de ne plus me faire dévisager par les mecs qui reluquent sans bon sens!
Le jour où je ne serai plus à l’aise avec le doux poils de mes aisselles, je le raserai. En attendant, le nez de mon homme se blotti dans ces poils et respire mes odeurs pendant la tétée. Et je me sens belle, belle tout court, naturelle et sans artifice.
Je crois sincèrement cet état d’esprit de la femme indispensable au nursing.
* photo et textes en citation du site allaiter son conjoint *

Le «Nursing»? Quel terme inadéquat pour une telle pratique…

Voici la définition du nursing par l’Organisation Mondiale de la Santé.

« La mission des soins infirmiers dans la société est d’aider les individus, les familles et les groupes à déterminer et réaliser leur plein potentiel physique, mental et social et à y parvenir dans le contexte de l’environnement dans lequel ils vivent et travaillent, tout cela en respectant un code de déontologie très strict. Ceci exige que les infirmières apprennent et assurent des fonctions ayant trait au maintien et à la promotion de la santé aussi bien qu’à la prévention de la maladie.
Les soins infirmiers englobent également la planification et la mise en œuvre des soins curatifs et de réadaptation, et concernent les aspects physiques, mentaux et sociaux de la vie en ce qu’ils affectent la santé, la maladie, le handicap et la mort. Les infirmières permettent la participation active de l’individu, de sa famille et de ses amis, du groupe social et de la communauté, de façon appropriée dans tous les aspects des soins de santé, et encouragent ainsi l’indépendance et l’autodétermination. Les infirmières travaillent aussi comme partenaire des membres des autres professions impliquées dans la prestation des services de santé. »

Comme infirmière, je trouve le terme bâclé, voire même insultant pour notre pratique. Parler d’allaitement érotique ou d'allaitement du conjoint d’accord, mais de nursing… c’est n’importe quoi!

Voilà pour mon côté infirmière...demain je vous fais part de mon opinion sur le sujet et de ce qui a réveillé la féministe en moi! (vous pouvez savoir qui est la féministe en moi ici) Un aperçu? Yark!

19 commentaires:

  1. Et bien, c'est drôle que tu en parles parce que je suis tombée sur son blog (à mon grand désespoir!!) et j'ai eu un haut le coeur!
    Rien à voir avec le nursing, effectivement.... Elle y parle des plaisirs d'avoir en plus des poils ?!?
    J'ai hâte d'entendre la féministe parce que de mon côté........pas certaine qu'il n'y ait pas une certaine déviance qui se cache derière cette pratique!!!

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  2. Manque flagrant d'attention selon moi...

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  3. Ça donne des frissons dans le dos cette pratique qui, soit dit en passant, sort pas mal des limites normales !!:S

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  4. Oh my god! Rien d'autre a dire!!

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  5. ah ben....................
    c'est la première fois que je l'entends celle-là, et OUI, je vais les juger, je trouve ça vraiment ordinaire..
    Pour les poils, bon, on s'en fout et elle a raison sur les ''artifices'':chacun et chacune a le droit de se libérer ou non de certains diktats de la mode et des coutumes, mais l'allaitement est exclusif aux jeunes enfants, que n'en déplaise aux libres penseurs. Faut être légèrement fuckés.

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  6. Les limites pour accéder à du "autre chose" sont maintenant largement dépassées selon moi..!!

    Je ne connaissais pas cela et moi aussi, et la sexologue, et la féministe en moi réagit...les paraphilies sont de toutes sortes, il y en a des vraiment bizarres, très pathologiques, toutefois cela, c'est plutôt...hummm...que dire, particulier, surout dans la motivation? ayayaye...je ne sais pas si je dois te dire merci pour cette découverte...hihi...mais bon, vaut mieux être informé à quel point certaines personnes sont "dérangées"....

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  7. J'ai encore un soupçon de nuance à apporter à un autre de tes billets. Je sais, je suis chiant.
    Mais c'est après avoir eu les larmes à l'oeil en lisant ta description de la mission des infirmières que je me suis souvenu qu'une vieille dame après avoir trainé trop longtemps dans le couloir d'un urgence est décédée.
    Pourtant, au cours de ces quelques jours de soins inhumains, des infirmières l'a croisait régulièrement. Avait-elles oublié le verbatim de leur mission?

    Elles s'en sont souvenues pour revendiquer quelques jours après le décès, de meilleures conditions de travail. Édifiant non, comme don de soi?

    Les organisations sont terribles pour vendre leur salade. Les infirmières au Québec ce ne sont pas des mère térésa quand même. J'aime bien le violon, mais j'ai l'oreille musicale.

    Finalement au bout de ton billet, mes larmes avaient séché et je me disais, j'ai hâte de lire sa définition du féminisme, voir si elle est tout autant enrobé de bon chocolat un peu gras.


    C'est un clin d'oeil, je n'en fais pas une cause, j'ai d'autres chats à fouetter mais ça méritait d'être souligné, selon moi, bien sur.

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  8. @ Michel
    Bien que ça n'aie aucun rapport avec le sujet de mon blog, je tiens à te souligner que je parlais des infirmières et infirmiers en général et non seulement celle du Québec. Je ne suis pas une organisation, je ne suis pas syndicaliste non plus, je ne fais partie d'aucun «groupe». J'ai été infirmière en salle d'urgence pendant près de cinq ans. Ce qui est arrivé est inadmissible, j'en conviens.
    Tu ne peux faire de l'exception la norme, c'est injuste. Ce n'est pas enrobé de chocolat. C'est la réalité des gens que j'ai côtoyé. Ce n'est pas le seul métier qui demande ces qualités dans l'exercice de ses fonctions. Mais tu parles sans connaître... tu es intransigeant et ça aussi, ça mérite d'être souligné.

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  9. Ma réponse traitait de la différence entre le discours et la pratique.
    Je parle sans connaitre, pourtant je reconnais bien les son des violons.

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  10. @ Michel
    Tu en penses ce que tu veux, je n'ai rien à rajouter et personne à convaincre. Je sais bien qu'en temps que violoniste, tu en reconnais le son. Mais je crois pas que t'aie l'oreille musicale.

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  11. Vous êtes des formatés sociaux...félicitations...la société vous a bien formé et vous suivez bien le troupeau...beeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeh! Prochaine étape...l'abattoir! Cela dit en passant...la référence au terme "nursing" est anglo-saxon. Il faut aussi pratiquer les langues étrangères dans la vie. Parfois, la France donne l'impression d'être un île sur l'océan mondial!

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  12. si le plaisir est partagé, où est le mal

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  13. moi j'aimerais bien gouter au lait de madame je suis vraiment curieux de connaitre ce moment ou le lait sort du téton pour couler dans ma bouche.

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  14. Inquiétantes les critiques ci-dessus. Renseignez-vous d'abord Mesdames avant de juger et lisez les discussions sur les forum spécialisés. Il n'y a rien de malsain dans ces comportements si on les compare à la sodomie...
    Auriez-vous oublié cet instant merveilleux de la communication d'une mère avec son bébé grâce à cette hormone qu'on appelle l'Ocyticine. De la part d'infirmières, cela me trouble...

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  15. Laissez ceux qui le pauvent et le veulent vivre et partager leur amour comme ils le veulent. Vous ne pouvez pas comprendre qu'une femme et un homme puissent partager cette merveilleuse intimité et pourtant c'est beau et rare et rêvé par de nombreuses personnes qui ne peuvent que se cacher. Vous n'y comprenez rien alors taisez-vous.

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  16. Bon d¡abord vous dire que je suis espagnole, parait-il qu'en Espagne c'est pas tres normale cette practique.-
    Mois j'ai commencé etant en ceinte.Deux mois plus tard d'etre en enceinte, je me suis reveille un jour avec une sensation particulier dans les seins, gonflé et douluoreux, mais j'avais besoin qu'on me succe, et c'es comme ça que tout a commencé.-
    Maintenant je viens d'accoucher, ça fait 20 jours, la montée de lait a eté quelque chose d'extraordinaire, gros nichons, but de sein gonflés y douloureux, mais je jouis, c'est difficil a expliquer, mais chaque fois que je met bebe a teter, yl ya des senstations, entre l'erotisme y le plasir, mom mari adore me voire avec les seins nus, et plein de lait, il aime me succer les seins avec voracite.

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  17. Par contre le fait que dans toutes les video de *** on voit du foutre à outrance, avalé et j'en passe...et là, la lactation vous choque...

    mais lol

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  18. très très intéressant ma compagne et moi y pensons depuis un bout de temps aussi ... mais comment induire (ou ré-induire) la lactation ?

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