Pour ma soeur, qui m'a rappelé que j'avais oubliée cette Dame...
Simone de Beauvoir est connue surtout de nom. C'est une femme que je respecte. Elle est née en 1908, la même date que moi, mais plusieurs années auparavant. C'était une amoureuse des lettres avec un grand penchant pour la philosophie et la psychologie, tout comme moi. Je vous en fait un bref, très bref historique. C'est un billet que j'aurai du écrire lors de la journée mondiale de la femme, mais ça aurait intéressé qui? Cette photo date de 1953, elle a outrageusement été publiée par Le nouvel observateur. Outrageusement parce qu'ils ont photoshopé l'image originale. Elle doit se retourner dans sa tombe. Je ne vous montre que l'original. Par respect.
Son père, avant-gardiste, la poussa à faire de hautes études estimant que c'était le seul moyen pour une femme de se sortir du carcan auquel elles sont contraintes et de se faire une place dans la société. Pionnière du féminisme, son roman Le deuxième sexe a été mis à l'index par l'Église pour son ton féministe et ses idées philosophiques qui y sont reliées. La première à affirmer que l’émancipation des femmes ne passait pas seulement par la conquête de ses droits politiques, mais qu’elle supposait aussi l’indépendance financière par le travail, l’égalité avec les hommes et la liberté dans le couple. Une analyse historique, scientifique, sociologique et littéraire, évoquant que la femme est aliénée par l'homme. Nous étions en 1949. Le livre a fait scandale.
Après plusieurs romans, elle se met à écrire des essais, étudiant le comportement des hommes dans la société, et des ouvrages autobiographiques, où elle propose un exemple d'émancipation féminine.
Elle n'avait pas 15 ans qu'elle se déclarait déjà athée, pourtant issue d'une famille catholique conservatrice. C'est à cet âge qu'elle décida de devenir écrivaine.
Durant ses études de philosophie, elle rencontra le philosophe Jean-Paul Sartre avec lequel elle ne cohabita jamais malgré le fait qu'ils s'aimaient d'affection et d'intellect. Les liaisons extérieures faisaient partie intégrante de leur relation, allant même jusqu'à intégrer un tiers dans leur jeu amoureux. En sa compagnie, ils soulevèrent des questionnements pour trouver un sens à la vie dans l'absurdité d'un monde dans lequel nous n'avons pas choisi de naître.
Elle a voyagé partout dans le monde afin de propager ses idéaux féministes.
Elle est décédé à l'âge de 78 ans. Quelques années après la mort de Sartre dont elle ne se remis jamais. Elle est enterrée à ses côtés, au cimetière Montparnasse. Vous pouvez avoir un aperçu concis de cette grande femme ici.
Toute religion a besoin d'un gourou.
RépondreSupprimer@ Michel
RépondreSupprimerJ'ai pas dit que je l'adulais mais bien que je la respectais. Tu nous a bien fait le portrait de tous les losers de ton émission fétiche!? J'ai jamais lu Simone de Beauvoir, je peux quand même trouver sa vie et son curriculum intéressant. Il y a un peu de couleurs qui passent à travers tes lunettes noires dit?
Est-ce que ma phrase t'a choquée?
RépondreSupprimerPourtant elle est bien jolie cette phrase là, non? Elle est vrai, elle se vérifie, elle est presque scientifique. ;o))
Bien sur que cette femme est un phare du féminisme comme Badinter le fut, sauf qu'elle, elle commence à s'essouffler un peu.
@Michel
RépondreSupprimerUne religion? Mouahahah! faut vraiment être déconnecté, es-tu sérieux ou c'est une forme d'humour??? J'espère.... surtout pour toi..
@Newton
comme quoi que cela prouve qu'il y a encore des gens qui "réduisent" le sujet à une simple définition, un concept qui suggère des mythes, des croyances aveugles, un conflit éthique et moral... continuons donc de présenter des points de vue pour alimenter la discussion, car lorsqu'il y a apparence de conflit, il faut la communication pour se rejoindre entre deux entités...(donc pour être bien comprise, le point de vue de Michel est important, ça alimente la discussion et, à force d'en parler, ça suscitera la réflexion sensée et juste, au fil des générations..)
@ Michel
RépondreSupprimerUn peu Michel. C'est les termes employés qui m'ont heurtée car je ne m'identifie pas à eux.
@ la soeur de l'autre
Je crois qu'il saisit l'essence de mon blog au fil de ses lectures. Tout le monde n'a pas la plume facile pour s'exprimer... mais au moins, il le fait!
* les deux commentaires ont été publié en m^me temps, vos réponses se sont donc croisées. Sans rancune...
Ils ont été quelques uns à m'insulter sur la blogosphère mais à vous deux, vous remportez la médaille d'or. Félicitation!
RépondreSupprimer@lsdl'a...
Malheureusement, à votre...faut vraiment être déconnecté, es-tu sérieux ou c'est une forme d'humour???... je ne peux que répondre que je suis sérieux et bien sur docteur, déconnecté aussi.
La question ainsi formulée ne me laisse peu d'alternative puisque ce n'est pas véritablement une question mais plutôt un jugement.
Mais je ne saisi pas en quoi il serait mieux pour moi que ma phrase ne soit que de l'humour? Peux-tu prendre le temps de m'expliquer en quoi ça serait mieux pour moi?
Et finalement, sache que je ne discute pas avec les extrémistes ça ne mène à rien de sensé ou de juste comme tu le prétends (juste...quel drôle de mot un peu prétentieux). Il ne sert à rien de se frotter à des théories de l'exclusion puisqu'elles n'intègrent pas. Encore plus stérile de discuter avec des gens qui sont habités par le sentiment de détenir le juste.
@newton...
Tu dis...Tout le monde n'a pas la plume facile pour s'exprimer... mais au moins, il le fait!....
De qui parles-tu? d'un débile léger? D'un être incapable de traduire sa pensée par écrit?
Je n'ai pas la plume facile? C'est quoi le problème avec ma plume? J'aimerais que tu développes docteur, ça m'intéresse.
@ Michel
RépondreSupprimerPfff. On joue la vierge offensée!? Tu peux vraiment pas dire que tes écrits et tes états d'âme sont faciles à saisir. C'est tout. Ah oui! Je ne suis pas docteur, je suis blogueuse.
Et si tu as des comptes à règler avec La soeur de l'autre en lui demandant de t'expliquer sa pensée tout en lui mentionnant que tu ne discutes pas avec des extrémistes, c'est paradoxal. Mon blog n'est pas un ring de boxe.
De toute façon... Le français m'importe, ton anyway pas fort, fais attention au français, il s'éteint.
RépondreSupprimerTu en as marre de moi, je pars. Moi j'aime discuter mais si les sujets sont clos, ben salut.
Ton dernier était super, vraiment interessting.
On pense pareil, c'est cool.
@Michel
RépondreSupprimer...tu devrais commencer par l'écrire sans faute avant de me faire la morale, non?
Certainement, pour critiquer vaux mieux etre sans tache.
RépondreSupprimerJuste les justes qui ont raison, je te laisse avec.
Tout ça pour avoir dit que le féminisme est comme une religion.
Tu supportes pas?
On a rien à se dire.
ouhhhhh....
RépondreSupprimer@ Michel
La question était vraiment sincère, je n'était vraiment pas sûre si tu naisais?!?
Extrêmiste? elle est bonne ..
Déclarer que le féministe est une religion, je crois que c'est extrêmiste et/ou réducteur.
Je parle de discussion là, entre points de vues différents, coudonc, m'as-tu relue? Je n'ai jamais eu la prétention de détenir la vérité, lorsque je dit "juste" je voulais dire une pensée avec des propos justes (équitables, avec de la NUANCE, qui réflètent une réflexion un peu plus poussé que de ramener un débat nécessaire )alors c'est pour ça que je dis, continuons à DISCUTER afin de réconcilier les deux parties!......
Mon but n'étais pas de t'insulter, mais lorsque tu émets cette phrase, c'est toi qui m'insulte en tant que femme, que ça ta fasses rire ou non.
Un jugement? Et ton propos, il est quoi si ce n'est qu'un gros jugement, hé ho?
ANyway, c'est pas grave, on ne peut pas tous être d'accord, et ce n'est pas nécessairement le but..
@ Michel
RépondreSupprimerJe trouve ça ridicule que tu préfères te retirer plutôt que discuter et argumenter. Mais c'est ton choix, je le respecte. Je ne le comprends juste pas. Ton désir de discuter, il est partagé. C'est la discussion en soi qui semble unilatérale... C'est triste.
Comment discuter avec des gens qui n'arrivent pas à cerner ce qu'ils pensent vraiment?
RépondreSupprimerAinsi ta soeur dit, ce n'était pas insulte, c'était vraiment une question. Et elle rajoute...Mon but n'étais pas de t'insulter, mais lorsque tu émets cette phrase, c'est toi qui m'insulte en tant que femme...Ben voilà elle s'est sentie insulté et elle a réagi mais elle s'en cache.
Moi discuter avec des gens incapable d'assumer ce qu'ils disent ne m'intéresse pas.
Et visiblement c'est ton cas Newton, sous des allures de gentillesse tu n'assumes pas tes idées. Moi je suis noir et négatif mais j'assume chacun de mes mots.
Alors, moi les histoires d'enfant, pas pour moi.
Parfait, c'est toi qui vois.
RépondreSupprimerTu t'es crêpé le chignon pour rien selon moi et envers la mauvaise personne. Ne viens plus si tu ne t'y sens pas bienvenu.
Et ne me dis pas sur mon blog :
« Le français m'importe, ton anyway pas fort, fais attention au français, il s'éteint.», alors que tu dis «fine» sur le tien. Encore moins fort. La grosse morale dans le cul, mais tu l'a fait à tour de bras. T'es même pas pertinent.
Tu dis que tu veux discuter mais tu te retires...
Drew! Je te comprends maintenant!
;-)
RépondreSupprimerloll...
RépondreSupprimerCe cher Michel...
Un de mes commentaires à ce sujet chez Michel (copié-collé)...
RépondreSupprimerLe féminisme n'est ni un mouvement religieux, ni une religion en soi. Je me fiche complètement de ce que tu penses de Simone de Beauvoir, là n'est pas le point.
Moi, Michel, est-ce que j'ai le droit d'être en désaccord avec toi et de te le dire sans subir ton manque de respect. Pour moi, ce n'est pas discuter ça.
En quelques commentaires tu m'as dit que:
tu me méprisais, que j'étais immature, extrémiste, moralisatrice, que nos échanges n'étaient pas intelligents, que je manquais d'authenticité, que mes écrits te donnaient la nausée, que je voulais te censurer, que je recherchais l'approbation, que je me pensais intelligente, que j'étais insultante, par sous-entendu (docteur) que je me croyais, que je n'arrivais pas à cerner ce que je pensais vraiment, que sous des allures de gentillesse je n'assume pas mes idées et que je ne faisais pas attention à mon français.
Ben oui, tu assumes tes mots. Mais tes mots Michel, ils sont méchants et injustes. Je ne mérite pas tout ce que tu me dis, c'est pour ça que je reviens à la charge.
Tout ça pour avoir dit que les termes employés m'ont heurté car je ne m'identifie pas à eux («toute religion a besoin d'un gourou»).
Tu ne cherche pas à discuter, tu me critiques. Point.
Ma seule faute est d'avoir dit que tous n'avait pas la plume facile pour s'exprimer.
Cela voulait dire que ce n'était pas toujours facile de suivre ou comprendre tes écrits. Et tu le dis ici même sur ce blog, régulièrement.
Et si ça t'a insulté ou offensé, je t'offres mes excuses bien sincères. Ce n'était pas mon but. Je ne t,ai pas jeté hors de mon blog, je le répète. Je t'ai toujours répondu avec authenticité et politesse.
Tu es calomnieux, irritant et partial de me dire tout cela. Il y a une façon de dire (c'est ce dont on a oublié de discuter dans un de tes anciens billet)... et des raisons parfois de se taire:
Se taire pour ne pas dominer, ne pas faire de mal, ne pas être gratuit, pour préserver, ne pas confronter, ne pas se mettre en danger, parce que l'autre ne veut pas entendre, pour être comme les autres, pour être accepté, parce que ce n'est pas utile, parce qu'on a peur de se tromper, par ignorance, pour ne pas assumer les conséquences, pour ne pas blesser, par délicatesse, parce qu'on aime trop ou pas assez...
Tu es méchant et odieux avec moi et Michel, je ne mérite pas du tout ça. J'en suis convaincue, je suis quelqu'un de bien, qui fait attention à l'autre.
Voilà, maintenant, je crois que tout est dit. Il n'y a plus d'inédit! Et au final, bien, oui, tu m'as blessée, peinée, bouleversée, et ce, gratuitement. Ce que ça doit te faire jubiler... Content?
Alors comme Michel se fout éperdument de m'insulter, de prétendre, de blesser, et ne veut pas discuter après moult tentatives chez lui. Je lui lève ma révérence et lui dit Au revoir.
Sa réponse:
Content?
Est-ce vraiment une question?
Je ne crois pas.
Alors inutile de répondre autre chose que... je t'ai lu.
@ Julie
Eh non, il n'est pas «cher».
Ah j'oubliais la suite de ses mots...
RépondreSupprimer«Je t'ai lu Newton et je prends le temps de te le dire.
C'est peu pour toi mais beaucoup pour moi.
Je ne te dénigre pas, on est trop différent. Je ne suis pas mieux, juste autrement et tu diras ouais ben à ce que je vois tu es seul sur ta planète. Ben oui, c'est mon choix.
C'est ce que je veux, je veux des gens limpides pour le reste, non merci.
Que tu aimes ou pas, ton existence dans ma vie n'est que virtuelle, non?
Ça me semble tellement évident que ce n'est même pas une insulte, c'est un fait tout simple.
Alors la lutte pour établir des faits, non.
Je suis fou et désagréable mais il me reste la capacité d'énoncer quelques faits qui semblent difficiles à lire et qui pour moi sont tellement évident que le abc d'une discussion ne m'intéresse pas.»
Je lui ai rappelé que oui, il m'a dénigré et un de ses propres billets pour lui montrer sa propre impertnence et ce sera les dernières fois où je lui adresserai la parole.
«2 juillet 2009
L'essentiel est là.
Qu'est ce que l'on démontre de soi dans la correspondance virtuelle?
Je cherche l'interaction, le débat d'idée, le respect, parfois je me fais moraliste ou encore je vais dans des zones que j'aime sans qu'on me l'ait demandé, c'est offensant parfois meme si ce n'était l'intention, je peux comprendre, c'est mon défaut qui perdure dans le temps.
La correspondance virtuelle peut etre belle, elle peut sentir le papier et l'encre, la délicatesse, elle peut se faire méchante aussi. Mais dans tout les cas, elle parle de l'auteur. La correspondance virtuelle a une odeur qui va au-delà de la personne et meme du personnage. Sous ces mots, sur un écran, la personne se dévoile malgré elle, pas son identité réelle bien sur mais quelques qualités de son etre et c'est remarquable.»
Bravo! C'était un très beau billet. Les paroles s'envolent mais les écrits restent à ce qu'on dit. Je crois qu'il doit avoir changé depuis un an...ou il n'était pas sincère à cette époque.
Selon Aristote, l'Homme est un « animal politique ». Ce serait en effet pour qu'il puisse s'entendre avec ses semblables sur le bon, l'utile et le juste que la nature l'aurait pourvu du langage.
Michel ne peut s'entendre avec moi. Il ne m'est ni bon, ni utile, ni juste dans son langage. Il ne mérite plus d'oreille ici. Et ça, oui, c'est de l'extrémisme limpide!
Faudrait lire Le Deuxième sexe...
RépondreSupprimer(je l'ai Newton!)
Comparé le féminisme à la religion, c'est foutrement ne pas savoir de quoi on parle. Pour approfondir sur l'idéologie, faut s'informer et avoir la volonté et l'ouverture d'esprit de ne pas se heurter au mot, au concept de base...faut faire la recherche de ce que c'est réellement et ainsi en voir toute sa nécessité et son importance.
Les gens (comme Michel) se voient menacés par ce mouvement prônant pourtant des valeurs de société de base comme l'égalité et la liberté. Moi, Simone, je l'admire. Comme j'admire toute personne, peu importe si je suis en accord ou pas, fait avancer des causes par leur volonté, leur persévérance et leur avant-gardisme. Elle a créé un chemin là où il n'y en avait pas. Elle a nommé, défendu des idées qui sont importantes pour les femmes, pour notre histoire, pour ce qu'on est.
Religion? simpliste et très archaique comme idée....