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Ça y est, c'est le point de chute. C'est dès maintenant que j'ai décidé de devenir moi-même. À travers la vie de fous, petite pause pour se reconnecter avec les vraies affaires...

mardi 25 mai 2010

Expliquer l'inexplicable.

Expliquer l'inexplicable. L'irréparable douleur. Un homme, fraîchement séparé, «kidnappe» son fils en voiture pour foncer sur une autre. Les deux passagers innocents du véhicule , un jeune homme de 25 ans et un ado de 14 ans, décéderont quelques minutes plus tard. L'homme en question sort de son véhicule accidenté, vole une voiture (celle de son ex-conjointe arrivée sur place), prend son fils dans la voiture accidentée et repart, sans l'attacher cette fois, pour refaire le même manège quelques kilomètres plus loin. Son fils et lui sont décédés dans ce deuxième accident. Deux familles détruites, deux enfants en santé qui ne grandiront pas. C'était il y a deux jours. Un malheur, une peine,une souffrance qui durera toute une vie.


Comment expliquer l'inexplicable. Autant de rage, de désir de vengeance, de désespoir. Je ne crois pas que les gens qui posent de tels actes n'aiment pas leurs enfants. Ils sont simplement déconnectés, il est tristement trop tard.

Il est plus facile pour une femme de demander de l'aide lorsque ça ne va pas. Il y a énormément de prévention faites chez les femmes, de facilités à obtenir de l'aide, de parler, de se rendre en clinique pour consulter. Elles ne seront pas jugées, les gens seront compatissants, compréhensifs. Cependant, on croît à tort qu'il y a peu de ressources pour les hommes. En fait, le problème n'est pas de trouver des ressources pour eux, c'est de s'y rendre... Il suffit d'une petite recherche sur internet pour tomber sur des pages et des pages de ressources.

C'est plus difficile pour un homme. Cela n'explique pas les gestes, ne les justifies pas du tout mais nuance la souffrance dont ils sont victimes. Les stéréotypes de l'homme fort, sans faille, qui ne pleure pas, qui ne parle pas de ses malheurs à ses chums ou à qui que ce soit, qui s'en sort seul. Lorsqu'il cherche de l'aide, il se sent encore plus loser, plus faible. C'est un dictat de la société qui est encore omniprésent dans l'esprit des mâles et dans celui des femmes (faut pas se leurrer)! «Tu dois être fort, mon fils, soit un homme!». Il s'isole dans sa douleur.

Et le cerveau, lui, ne fait pas de distinction entre les sexes. Il fait son travail. La dépression fait son chemin, le niveau de sérotonine baisse,de même que l'endorphine. La souffrance psychologique qui en résulte devient ainsi plus grande que les ressources dont dispose l’individu pour y faire face. Le suicide apparaît alors comme le seul échappatoire pour fuir cette douleur intolérable. 

Et ensuite, vient le seuil de déclenchement du comportement suicidaire qui varie suivant l’histoire de vie d’un individu, sa personnalité et le support social dont il bénéficie. C’est ce dernier facteur qui est souvent déterminant et qui fait du suicide un phénomène à forte composante sociale. 

Je ne crois pas que cet homme était un fou furieux, je crois qu'il était malade et qu'il n'a pas eu les soins nécessaires. J'offre sincèrement toutes mes sympathies aux familles et amis de ces deux familles. Aux mamans de ces enfants et aux familles et amis de ces victimes innocentes . Aux parents de ce fils en détresse dont je ne peux qu'imaginer la souffrance de constater, en plus de la perte, les dégâts causés par leur propre enfant que personne n'a pu aider avant qu'il commette l'irréparable.

Prévention, prévention, prévention. Voilà le mot d'ordre pour lequel notre système de santé devrait verser quelques sous. Ce n'est pas dans notre mentalité de payer pour ce qui n'est pas arrivé. On ne comprends pas qu'on doit payer pour que ça n'arrive pas, que c'est rentable à long terme.

Être vigilant envers nos messieurs (et cela s'applique également au sexe opposé), avoir en main les ressources, les accompagner dans leur démarche. En faire une partie pour eux? Cet homme, depuis quelques jours, parlait de sa vive douleur sur Facebook. Il lançait des signaux qui n'ont pas été compris ou entendus. Voici des sites qui pourront peut-être un jour sauver des vies.




26 commentaires:

  1. Excellent billet...J'espère qu'il sensibilisera quelques uns d'entre nous...Cet homme était malheureux, mais imaginer la peine et la douleurs de ceux qui restent et qui ne comprennent pas, c'est totalement débile!! Oufffffff....:(

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  2. Ah....tu touches la corde sensible de la féministe en moi....

    Oui, tu as bien raison, cet homme devait souffrir. Mais son désespoir a pris le dessus et a emporté la vie de gens, de jeunes gens...

    Pourquoi encore en 2010 ces hommes violents, car pour moi, c'est très violent comme comportement, utilisent ces moyens (le suicide oui, et encore si on fait état des statistiques, les hommes ne se suicudent pas réellement plus...mais TUER aussi...) pour donner un sens à leur souffrance? Il faut faire la différence entre la personne qui souffre et la violence, le geste de contrôle, de domination. La non-acceptation d'une situation X donne de "droit" de prendre la vie d'autres? Non. Et oui, les hommes qui souffrent doivent se doter de ressources, les utiliser sans avoir honte. Ne plus faire violence pour se faire entendre.

    Les femmes, il y a 30 ans, se sont unies pour mettre sur pieds les premières ressources d'aide, elles se sont organisées pour s'aider dans une société dominée par les hommes et y sont parvenues, heureusement, même si ces ressources sont encore critiquées, jugées, réévaluées...Donc, les gars, sans guerre de financement et de "besoins", à eux de faire de même...

    Il n'y a pas une semaine sans qu'un événement de la sorte soit médiatisé. Il y a encore cette semaine, cette jeune Cynthia Toussaint, mère d'un garçon de 3 ans, retrouvée morte et dont l'ex est suspecté...

    Rien ne justifie en effet ces gestes impardonnables, car oui, il y a les ressources, et cette socialisation patriarcale ne doit plus être une explication. Les hommes souffrent, comme des femmes souffrent. Malheureusement, les causes sont souvent différentes et j'entends ici par là que la domination masculine fait encore trop souffrir les femmes (et non le contraire). La femme quitte, monsieur la trouve dure (ok, j'avoue que c'est simpliste, mais en partie très réaliste) et vlan, violence sous toutes sortes de formes.

    Newton, je t'invite aussi à lire "Le mouvement masculiniste au Québec" par Madame Blais et Francis Dupuis-Déry. Excellent portait de notre réalité féminine en ce moment.

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  3. @ Melopx
    Merci, c'est le fruit d'une discussion profonde ;)

    @ Marie
    «Donc, les gars, sans guerre de financement et de "besoins", à eux de faire de même...»
    Pas d'accord du tout! Ce n'est pas à EUX de faire de même...c'est à tous le monde que ça appartient. Je suis par contre partiellement d'accord avec ton dernier paragraphe. Domination!? Physique? Psychologiques? Les femmes sont quand même bonne pour la domination psychologique.

    La violence utilisée n'est-elle pas l'expression d'autres sentiments qu'ils sont incapables d'exprimer? Ou c'est la perte du contrôle du conjoint qui les enragent? On ne sait pas si cet homme est connu pour être violent par ailleurs, est-ce un geste extrême isolé? À suivre...

    Toi qui est une «experte» dans ce domaine, ça te dirais de faire un billet sur le sujet des hommes violents et des femmes violentées?

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  4. Oui, en effet, à eux de faire de même AVEC tout notre support et soutient, des femmes, de la société, tu as raison.

    Et oui, certaines femmes peuvent également être violentes, mais faudra s'entendre sur le fait qu'encore ce sont les hommes qui utilisent ces moyens.bien sûr, les masculinistes font parler les chiffres comme ils veulent (c'est pour cela le livre dont je te parle, il s'agit d'une analyse critique de ce mouvement).

    Et non, la violence est une prise de contrôle, pas une perte. Et comme la plupart du temps, ces hommes sont violents subtilement, donc pas reconnus pour être violents. Donc geste isolé, non. Pour en arriver à faire un tel geste, il faut avoir un fond de violence, de contrôle extrême en soi. C'est rarement dit ou entendu que l'homme qui commet ce genre de crime était ou parraissaît violent..non, on entend plus souvent qu'on ne peut pas croire que LUI ait fait cela...c'est ça la violence conjugale, subtile, silencieuse, sournoise. Et tabou encore.

    Je ne te dit pas non pour un billet...des idées à débattre??

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  5. Pas de débat, de l'information, plutôt. Qui sont ces hommes violents, qui sont ces femmes violentées, pourquoi en voit-on retourner dans les mêmes paterns avec un mec différent, que vivent les enfants témoin de cette violence, quels adultes font-ils. Ton opinion sur le sujet qui deviendra p-être sujet à débattre...;)

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  6. À moins que tu aies envie de d'exprimer sur un sujet à débattre!?

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  7. oui ok, les questions courantes sur la problématique...j'y pense et tu me diras comment on fait un billet hihi??!!

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  8. Face aux drames nous sommes tous égaux, remis à niveau. Bien que l'aisance à "en parler" est généralement plus féminine (et pas féministe!), plus volontaire, il est bon d'observer les signaux, et tous ! Quelqu'un qui va mal n'en parle que rarement en frontal. Il faut sentir que quelque chose ne va pas. Sans non plus se mêler de ce qui ne regarde pas. La limite entre la prévention et la liberté est souvent fine et difficile à tracer. Mais ne pensez pas que l'on pourra "sauver" tout le monde de ses drames personnels.

    Par contre il est vrai qu'une épaule gracieuse et douce pour abriter les pleurs (trop rares) d'un homme, pas de refus!

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  9. Ce que je vais écrire vas peut-être pas plaire à tout le monde mais bon.

    Il me semble qu'énormément de cas de meurtre d'enfants ou de meurtre de la conjointe soit très souvent en lien avec le divorce.

    Les divorces sont réglés matriarcalement, la femme y gagne les biens immobiliers, la moitié des REER et une pension alimentaire pour les 18 à 24 prochaines années.

    Et ce qu'importe la raison du divorce. La femme peux s'être envoyé la moitié
    de sa ville , il peut y avoir des preuves live sur DVD-HD et l'homme seras quand même perdant à l'issue du divorce.

    Si il est chanceux, il auras droit à 1 week-end sur 2 pour voir des enfants qui s'identifirons de moins en moins à lui.

    La personne se retrouve acculer au mur et si la justice n'est pas de son côté mais qu'il veut quand même se venger qu'es-ce qu'il peut faire ?

    Menacer son ex-conjointe ? Il va vite avoir un mandat de paix sur le dos.

    Attaquer physiquement son ex-conjointe ? Une arrestation et dans le fond
    sa va donner raison à sa femme pour tout ce qu'elle à déclaré sur lui durant le divorce.

    Alors, il se vange , il se vange la ou il le peut et à un endroit ou il sait pertinemment que sa va faire mal très très mal.

    Si il ne peut plus avoir son ou ses enfants alors elle non plus ne le pourras plus.

    Est-ce que cette action est justifiable ? JAMAIS !
    Est-ce que cette action est explicable ? Malheureusement oui.

    Il y a quelque année, mon voisin d'en haut à tué ses 2 fillettes de 4 et 9 ans qui c'était fait garder par ma mère la journée juste avant.

    L'homme à laissé une lettre expliquant exactement ce que j'ai dit ci-haut.

    "Tu ma trompée , tu ma ruiné , ma cri** de chi**** si j'ai pu mes enfants tu les auras pu toi non plus"

    ....

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  10. ok faudra réellement que j'écrive sur le sujet, on a des écarts de pensées graves....

    Peut-être juste une piste...les jugements de cour en matière de divorce et de garde d'enfants se font à 90% dans une entente hors cour, c'est-à-dire sans passer devant un(E) juge. Le monsieur LAISSE la garde à la femme dans BEAUCOUP de cas, et son engagement et responsabilité paternel se fondent par la suite, pas par la faute de la mère. Je le vis régulièrement dans mon travail, et c'est prouver, les hommes sont plus assidus à payer leur voiture que la pension alimentaire..!!! et je ne veux surtout pas qu'on pense que j'accorde toute l'importance sur l'aspect financier d'une séparation...

    Dernière chose avant que je m'emporte, les hommes sont beaucoup plus infidèles...et les femmes trompées, violentées et trahies ne tuent pas leur conjoint et/ou leurs enfants.

    Bref, faudra remettre les pendules à l'heure surtout pour monsieur "gars déçu"...mais voilà la preuve qu'il faut faire la différence entre souffrance et violence. Ouf, je suis désemparée de lire ces commentaires incongrus et non-soutenus.

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  11. @Marie : Les gars plus infideles ? C'est bizarre mais dernièrement j'écoutais une émission à la téle et les sexologues s'entendent pour dire que les hommes ne sont pas plus infidèles que les femmes, c'est l'attachement qui est différent par rapport à l'acte.

    Pour en revenir aux commentaire incongrus et non-soutenus, sortir des statistiques comme sa sa rajoute pas du contenu non plus à votre message. Je pourrais vous dire que 84 % des bloggeuses ne sont pas capable d'être impartial lors des débats homme vs femme, mais sans aucun lien ou preuve... sa ne reste que des chiffres lancer au vent et totalement démagogue.

    Pour en revenir au sujet, si vous ne voyez pas de lien entre le divorce et les hommes qui tuent leurs femmes et enfants, tant pis.

    Mais bon, je suppose madame "marieh84", que je ne peux essayer de remettre sur pattes votre horloges un tantinet trop féministes à mon goûts continuez à vous dire que l'homme n'est qu'un salaud violent tueur de femmes et d'enfants et un jour on prendras le temps de jaser sur le "pourquoi" des choses.

    Aspect que vous négligez profondements.

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  12. @ Un gars déçu

    Marie a raison par rapport aux divorce. Ce que tu dis étaient vrai il y a quelques années. Les femmes avaient la garde, les hommes payaient pension en fonction de leur salaire. Ce qui se rapproche plus de la réalité maintenant est la garde 50-50 avec une pension alimentaire en fonction du salaire afin que le tout soit équitable pour l'enfant.
    Cela dit, avec l'équité salarial de plus en plus présent, il y a fort à penser que bien des femmes paieront ou paient déjà pension à leur conjoint si leur salaire est plus élevé.
    Si les hommes paient pension, c,est soit qu'ils gagnent plus, soit qu'ils s'occupent moins de l'enfant que la mère.

    Cependant, il est vrai qu'il est encore plus souvent plus facile pour une femme d'avoir la garde de l'enfant que pour un homme... il reste à savoir les raisons. Je ne m'y avancerai pas pour le moment.

    Pour ce qui est de la violence suite au divorce, il me semble évident que l'homme qui commet cet acte de tuerie était déjà très contrôlant ou violent auparavant. Il ne peut s'agir d'un acte isolé, il est seulement plus grand et grave, en plus d'être accompagné d'une dépression profonde. Sur cela, Marie a tout à fait raison... D'ailleurs, elle est très bien placée pour en parler. Je la laisserai elle-même te faire son cv...

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  13. @Newton : Donc c'est un hasard ? Le divorce et ses conséquences n'ont aucun impact sur ce genre de situations désastreuses ?

    Toute les entrevues post-meurtre du genre
    - C'étais une famille sans histoire, je ne les aient jamais vu se chicaner etc..etc..

    Mon voisin et sa lettre était un exemple isolé?

    Ma copine fait un peu moins que le père de son enfant ( environs 4000 $ de moins par ans, avant impôt ), elle à eu la garde complête ( sauf 1 week-end sur 2 ) pour "éviter que l'enfant ne soit promener d'une école à une autre" et le père est forcé de payé un peu plus de 400 $ par mois de pension.

    Encore un cas isolé ?

    Je supposes que oui, après tout je n'ai pas le cv de Marie....

    Je serais quand même prêt à gager que le prochain meurtre de ce genre auras un lien de près ou de loins avec un divorce.

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  14. Non, ce n'est pas un hasard. Ce n'est pas ce que je dis, relis-moi bien. En fait, ces cas extrêmes d'infanticides surviennent dans la plupart des cas suite à une séparation dans les 3 mois suivants. C'est évident que la corrélation est là!

    Ce que je dis, c'est plutôt la perte de contrôle de la situation ou des gens qui entourent la personne rejetée avec un potentiel violent qui tendent à amener ces gestes d'une extrême violence et dans un esprit vengeur, bien plus que le côté pécunier de la chose. Quelqu'un de «normal», «non-violent» à la base ne le devient pas d'une façon aussi outrageuse du jour au lendemain. Il va p-être sombrer dans la dépression et se suicider s'il ne reçoit pas une aide adéquate mais ne posera pas des gestes aussi déplorable que d'enlever la vie à son enfant dans le but de faire du mal et de reprendre le contrôle d'une façon dramatique.

    La violence conjugale, physique ou psychologique est souvent inconnue de l'entourage, on ne crie pas au grand jour, on se taie. Et encore plus si c'est l'homme qui la subit mais ce sont des cas plus rares...en tout cas pour le physique.

    Pour ce qui est de ta copine, tu dis toi-même qu'elle gagne 4000$ de moins que lui. Qu'elle a la charge de cet enfant et qu'il paie une pension de 4800$ par année. Tu trouves cela injuste pour le père? Pourquoi alors ne pas se rapprocher afin que l'enfant puisse bénéficier de la présence paternelle et payer moins par la même occasion? i.e un ou l'autre des parents doit faire des concessions!!!

    Est-ce plus clair?

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  15. @ Erodojo: "Face aux drames nous sommes tous égaux, remis à niveau": je réponds non. La résilience varie d'une personne à l'autre, selon qui elle est, son éducation, son entourage, sa capacité à passer à travers uune ou des épreuves...ce n'est pas féminin ou masculin. Et pour ce qui est de mêler de ses affaires, non plus!! Il faut oser, oser parler, demander "ça va?", amener à consulter, etc. C,est notre responsabilité sociale...je sais que j'ai peut-être l'air d'une extra-terrestre dans cette société individualiste, mais bon je suis utopique et croit à la bienvaillance des gens.

    @ Newton: merci de tenter d'éclaircir le monsieur...ouf.

    @ gars déçu: désolée, j'ai vraiment l'impression que vous ne comprenez rien. Bien sûr, il est évident que les meurtres et/ou suicides en contexte familial/conjugal sont la plupart du temps reliés à la séparation!!!! Je le vis quotidiennement...malheureusment.

    Petit conseil: mes statistiques vous semblent peut-être sortis de nulle part, ok. Je les appuierai en temps et lieu si vous le voulez. Lâchez la télé, là aussi il se dit des conneries, les sexologues (oups, j'en suis une!!) font souvent état général de leur réalité en privé...mais même les types de votre genre nomment haut et fort que les hommes sont plus souvent infidèles!! (et je suis d'accord sur le fond au niveau de la différence homme/femme au niveau de l'investisement dans l'infidélité).

    Pour votre voisin, c'est la preuve à mes propos...il a senti qu'il perdait le contrôle: VIOLENCE EXTRÊME. (et c'est le monsieur à P.A.T ça??)

    Et les enfants dans tout cela???

    Moi, mon conjoint s'est battu pendant 8 ans avoir d'avoir la garde de son fils, il l'a eu car madame était justement dépressive et ne pouvait s'en occuper...et n'a pas eu de pension durant les 3 premières années, mais il s'en câlissait!!!!! il avait l'intérêt de son fils en premier!! Il reçoit maintenant la dite pension parce que madame travaille et a des responsabilités de parents (financières) à l'égard de son fils dont elle ne s'occupe pas beaucoup...

    Et je suis directrice adjointe pour une ressource pour femmes victimes de violence (en plus.)

    Plus clair monsieur gars déçu??? même si ça ne résume qu'une infime partie de la problématique....

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  16. j'ai oublié...oui, je suis féministe. Cela devrait aller de soi pour toutes femmes...mais cela dit, mon chum l'est aussi. et très fier de l'être. Je ne vois pas comment on peut être trop féministe...??

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  17. Merde, j'ai perdu tout ce que j'avais écrit.. argh !

    Je vais revenir sur quelques éléments qui m'ont rendu un peu amer:

    "Le monsieur LAISSE la garde à la femme dans BEAUCOUP de cas,"

    Comment peut-on stipuler connaître les raisons pourquoi l'homme cède à la garde si 90% des ententes se font hors cours ?

    Qu'est-ce qui pousse l'homme à céder la garde ? Dans mon cas, j'ai eu une relation sexuelle conscentante avec une fille qui ne voulait pas de relation sérieuse. Le condom a déchiré. Elle est tombé enceinte et m'a dit: Je le garde, que tu le veuille ou non. J'étais endetté par dessus la tête et je n'était pas prêt à avoir un enfant. Mais ce n'est pas MON choix. J'ai quand-même offert de l'aider mais elle ne voulait pas que je sois dans le portrait. Elle m'a menacée: Si tu rste dans le décors, je t'emmène en cours et je vais t'extirper le maximum de pension. Je me sentais impuissant, utilisé, menacé. J'ai pêté les plombs, j'ai apeller deux avocats qui m'ont dit que je pouvais avoir une garde partagée, mais la pension devait être payé parce que madame était étudiante.

    J'ai paniqué, crié de rage, je trouvais ça illogique qu'une futur mère refuse le droit a son enfant de connaître son père. Elle ne voulait pas raisoner. Tu sais, pendant une fraction de seconde, j'ai pensée à la violence ? Je n'ai JAMAIS été violent. Mais je m'imaginais lui faire mal comme elle m'en faisait. C'est étrange, je suis quelqu'un de calme, raisonné, doux et pourtant, je me suis retrouvé dans un étât complètement fou de rage. Je voulais lui enlever son enfant complètement parce que LÀ je me disais que c'était une folle qui n'avait pas d'allure.

    Ma décision: Je me suis retiré. C'était pas sain pour personne et ça n'aurait pas été bon pour l,enfant, a mon avis. Est-ce la bonne décision ? je sais pas. Je me le demande encore aujourdhui.

    Tout ça pour dire que dans les faits, je suis comme un autre homme qui a cédé. Mais connaissez-vous vraiment les raisons ? La même chose (on s'entend pas dans les details pres)

    Pour revenir au sujet en question, on ne sait pas pourquoi l'homme a disjoncté. Mais on doit s'entendre pour dire qu'en bout de ligne, nous sommes tous du meme avis pour dire que l'histoire est vraiment triste et que nous souhaiterions tous pouvoir comprendre afin de prévenir. Mais c'est pas parce que t'as étudié dans le domaine ou tu travaille dans un milieu quelquonque qui fait de toi une personne mieux placer pour en parler. TOUT LE MONDE peut se tromper. Si des physiciens, des psychologues, des professeurs, etc... trouvent le moyen de débattre leur point de vue, c'est qu'il y en a peut-être un des deux qui a tord. On interprète tous différement, on pense pas tous pareil, donc il n'y a aucune raison de dire qu'on a des écarts de pensées GRAVES...

    Une féministe, est-ce que ça l'étudie l'histoire de l'homme d'aujourd'hui par rapport à la femme d'aujourd'hui ?

    (Habituellement j'évite ce genre de propos parce que le mouvement féministe me passe dix pieds par dessus la tête. Mais de là de se sentir attaqué car on lance une théorie que c'est la femme qui est en cause, c'est un peu too much à mon avis.)

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  18. Oui, justement je me sens mieux placer pour débattre sur le sujet, surtout quand je vois et vis des situations où des femmes, centaines par année, se font menacer de ce genre de crime si elles quittent leur conjoint. Je me dois donc de dénoncer les idées qui viennent appuyer ou "expliquer" ces gestes impardonnables.

    Ce sont pour moi des écarts de pensées graves quand on explique la violence par la souffrance ou l'impression de perdre le contrôle...

    Je peux par contre tout à fait comprendre ta colère d'avoir été menacé "SP4M" par cette femme, mais tu as su gérer ton émotif et n'as justement pas mis en action ta fantasmatique de violence. Même si tu as vécu une injustice totale dont l'ignorance et ta reconnaissance.

    Mon 90% sort des états statistiques des processus de médiation et de jugements de cour au Québec depuis les 20 dernières années...pour être de façon régulière à la cour, j'entends tout aussi souvent les hommes nommer soit qu'ils veulent les enfants (mais n'ont pas les conditions (logis, gardienne, moyens ou habiletés) pour s'en occuper et en négociations ils se voient obligés de l'admettre...), soit ils ne les veulent pas trop mais nomme qu'ils les prendraient plus si c'est pour payer moins...!

    Et pourquoi le "mouvement" féministe te passe dix pides au dessus de la tête...? je suis curieuse.

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  19. @ SP$M": "Une féministe, est-ce que ça l'étudie l'histoire de l'homme d'aujourd'hui par rapport à la femme d'aujourd'hui ?" : Ben mets-en! Une féministe, c'est quoi pour toi au juste? on se renseigne svp, et aux bons endroits, pas à LCN....

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  20. @Marieh84 : C'est exactement le cas de P-A-T, je suis surpris que quelqu'un se rappel d'un cas tout de même assez vieux. Déjà que je ne me rappellais pas exactement de l'âge des 2 fillettes.

    Je comprends vos explications mais je continue quand même à trouver que notre société privilégier les femmes dans énormément de domaine et que le tout cause des frustrations énorme aux hommes.

    Mais bon, je vais continuer à m'obstiner avec ma blonde sur le sujet car elle pense comme vous 2 et moi bah .. je penses comme moi ..

    Personnellement, je trouve qu'il y à de forte ressemblance entre les syndicats et le mouvement féministes. Les deux servaient à combattre au départ des abus mais maintenant ils servent à prendre de l'enclin sur leurs anciens bourreau. Mais sa c'est un tout autre sujet.

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  21. @ SP4M et un gars déçu
    Je ne m'associe pas à un mouvement féministe pour ma part. Je me dis féministe, c'est tout. Je vois une grosse différence entre les deux.

    Et je suis d'accord aussi pour dire que les femmes sont souvent privilégiées dans plusieurs domaines. Il y a cependant une histoire derrière tout ça, ce n'est pas apparu tout seul.

    Je l'ai déjà dit mais je referai un billet sur ces sujets sous peu. Dans le libellé féminisme, il y a l'élaboration de ma conception à moi du féminisme. Il ne correspond pas tout à fait aux mouvements parfois rétrogrades. Je suis pour une égalité égale (Pat Duval sort de ce corps) et je pense que bien souvent, les femmes ne recherchent pas ça mais plutôt le dépassement de l'homme.

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  22. Je ne suis pas d'accord avec toi sur ton point Newton, en ce sens où les femmes ne recherchent pas le dépassement mais réellement l'égalité. En quoi les femmes sont réellement plus privilégiées? humm...parce qu'on leur offre maintenant plus d'avantages pour concilier travail-études-familles?? les compagnies ne sont pas égales pour offrir cela aux hommes, croyez-moi. Un homme qui prend congé pour accompagner son enfant à un rendez-vous X est dit comme bon père, la mère on dit "encore?"....

    Le féminisme a toujours lieu d'être tant et aussi longtemps où les femmes ne seront pas reconnues comme étant l'égales des hommes (tout en étant différentes). Où snt-elle encore en 2010 en politique, pour ne nommer que ce domaine? Nous n'avons pas encore atteint l,équité salariale, nous sommes encore les plus victimisées, pourquoi les femmes ont-elles plus peur le soir de sortir seules que les hommes? Je fais souvent le parallèle entre le féminisme et le combat des homosexuels...il y a encre beaucoup de choses à travailler en société.

    Et oui, je connaîs le cas de P.A.T. et ce, pour savoir qu'il y avait derrière tout cela effectivement de la violence conjugale. C'était avant 2000 si je me souviens bien.

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  23. @ Marie
    Je dis...bien souvent. Pas toujours mais j'y reviendrai, je suis en pleine lecture sur ces sujets. Tu as raison lorsque tu dis qu'il y a encore beaucoup à faire et je suis d'accord pour le féminisme qui a toujours sa place. Tu connais la troisième vague du féminisme? À suivre. Privilèges? Oui. Dans des proportions bien petites mais ils sont là quand même.... Certains sont nécessaires, d'autres nous font reculer plutôt qu'avancer. Maiiiiis, j'y reviendrai, promis.
    Je te garde en haleine! :P Ce sont d'autres débats...

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  24. Merci à tous pour ces discussions fort intéressantes!!!

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  25. j'ai hâte de te lire...mais oui pour la 3e vague...mais beaucoup de choses sont dites et écrites...moi je le vis de près...je travaille avec les groupes d'hommes en partenariat dans plusieurs comités et c'est pas facile...je t'attends!! merci....j'adore partager mes connaissances et opinions!

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